Un insoumis, écologiste de surcroît, maire de Grenoble, autorise au nom de la liberté le port du Burkini dans les piscines municipales. Encore une facétie d’un maire tout vert qui déclenche la chronique comme le fit d’autres maires écolos avec des arbres morts, la suppression de l’aviation…
Nos élus verts sont facétieux et taquins.
Afin de donner le change, de rétablir un peu d’équilibre entre les religions, le mode de vie et même la laïcité, Éric se croit obliger d’accepter les baignades seins nus.
Était-ce vraiment le moment de déclencher cette nouvelle polémique  ?
Était-ce le moment de mettre au-devant de la scène la population musulmane, qui ne demande rien à personne, et voudrait sûrement qu’on l’oublie et qu’on la traite comme les autres catégories de Français ?
Certes, d’après les statistiques officielles,  61% des Français musulmans ont voté pour Mélenchon, mais pour des promesses (impossibles à tenir) et, certainement pas, pour des raisons religieuses. Si tant est que le burkini soit un problème religieux, alors qu’il n’est en fait qu’un marqueur et qu’il doit être combattu pour cela.
Je rappelle que  j’ai résolu  dès 2009 pour la première fois à l’échelon national ce problème dans la piscine d’Émerainville, en interdisant purement et simplement la baignade en costume pour des raisons d’hygiène.
La nouvelle union comporte des Verts, un restant de socialistes et de communistes et une majorité dont les origines politiques sont très floues (trotskistes, krouchevriens,  stakhanovistes, les membres du PCI, du PCMLF et puis, sans doute, des insoumis pur sucre enthousiasmés par leur grand prédicateur.
Le maire de Grenoble est un Vert et chacun sait que les Verts sont des grands enfants, sans aucun sens du réel, et incapable de gérer convenablement une collectivité locale. Ils sont bons à nous faire peur en nous promettant la fin du monde et  en développant des théories fumeuses, non prouvables et non finançables.
Si j’habitais Grenoble, j’exigerais au nom de la liberté la possibilité pour les hommes de se baigner en pantalon  (pour ceux qui ont les jambes délicates). Une fois cette avancée démocratique de premier plan obtenue, je continuerai le combat jusqu’à l’obtention comme au temps du paradis perdu,  de la possibilité de  prendre des bains municipaux à poils. Nous serions alors tous égaux et tous libres de nos mouvements.