Dans le cadre des « il n’y a qu’à et il faut qu’on » phrase culte pour toute opposition de droite comme de gauche, j’aimerais qu’un élu de la Nupes de préférence (ce sont les plus drôles) nous définisse ce qu’est un super riche.
À quel niveau doivent se situer les revenus pour les personnes physiques ? Nos grands sportifs en général, nos artistes, sont-ils des supers riches ?
SANDRINE et CLÉMENTINE comme tous leurs collègues députés qui perçoivent une rémunération mensuelle avoisinant les 8 000 € (sans compter les avantages en nature) alors que le smic est de 1329 € net sont-elles des supers riches ? Nous sommes quand même pas loin des 7 fois le smic pour un travail sans responsabilité aucune et avec la garantie d’être recasé ailleurs avec souvent un salaire encore plus important.
Je rappelle que d’après le programme des insoumis la grille de salaires ne devait pas excéder X fois le SMIC ( non encore communiqué) et que rien n’interdit aux élus minoritaires de suivre leur programme et de verser les excédents de leur rémunération au CCAS de leur commune par exemple.
Évidemment ces limitations auraient attiré dans notre pays toutes les grosses têtes de monde entier, les meilleurs entrepreneurs, les meilleurs artistes et en un mot tous les être exceptionnels de notre planète.
Pour les superbénéfices, les questions sont identiques.
Comment déterminer un super bénéfice ?
À quel niveau les bénéfices réalisés sont-ils considérés comme super ?
Comment les calculer notamment pour les entreprises multinationales qui comme Total, par exemple, paie des impôts dans une centaine de pays ?
Je compte naturellement sur Clémentine et Sandrine pour nous donner des réponses claires et précises à ces questions.
Il faudra ensuite déterminer les modalités d’imposition.
Pour les supers riches le problème sera vite résolu aucun d’eux ne restera en France, il suffira de lutter contre le proverbe chinois qui assure que lorsque les gros maigrissent les maigres meurent.
Pour les entreprises une fois le superprofit déterminé, le fisc français qui ne manque pas de penseurs, possède à sa disposition de nombreuses solutions.
1- La taxation dont le produit sombrera dans le trou abyssal des finances publiques. Le particulier ne ressentira aucune modification à sa situation à l’exception peut-être de la satisfaction que ressent tout homme de gauche d’avoir emmerdé les entreprises. Le mécanisme de taxation sera sûrement très complexe car les grandes entreprises ne sont pas toutes distributrices d’essence.
2- Les réductions de prix de vente : cette méthode appliquée par exemple aux entreprises d’articles de luxe favoriseraient les supers riches.
3- Je préconise cette vieille mesure gaullienne qui s’appelle la participation des salariés. Elle a fait ses preuves, mais sa méthode de calcul n’a pas évoluée. Cette participation pourrait par ailleurs être appliquée aux déficits des établissements publics ou semi publics, les salariés devant dans ce cas partager les pertes (comme les actionnaires dans les entreprises déficitaires).
Ces pertes pourraient également être modulées en fonction du nombre de jours de grève.