Cap’em a tenu sans honte et sans peur du ridicule une de ses multiples promesses électorales bidons, à savoir : « cleaner » (notre opposition parle couramment l’anglais), nos rues.
Un nettoyage capémiste de 2 heures, une fois tous les ans rend la commune folle de joie, mais est-ce vraiment suffisant ?
N’est-ce pas un peu béta, béta sur l’efficacité ?
Les émerainvillois n’ont pas élus des conseillers municipaux pour jouer les éboueurs mais pour participer et gérer les affaires de la commune et à ce niveau-là, l’opposition est plutôt déficiente.
Le résumé de cette journée de bonheur est digne de la tirade du Cid de Corneille.
« Sous Quinion, donc cette troupe s’avance et porte sur le front une mâle assurance. Ils partirent trente et un mais pas un prompt renfort, ils se virent 8 en arrivant au port… (…) Tant à les voir marcher avec un tel visage, les détritus les plus gras en perdaient leur courage… »
Dans la pièce de théâtre, les maures furent vaincus mais pour nos capémistes, 45 kg de déchets et 9 bouteilles de mégots seulement, succombèrent à la rage de vaincre de notre opposition. Il est vrai qu’un travail de cette ampleur ne peut pas commencer à 15 h.
En plus les lieux de collectes furent choisis bêtement car non communaux.
Sur la place st Just, l’entretien est du ressort de l’office d’hlm propriétaire.
Dans le parc de l’ancien monastère, l’entretien est de la compétence de la communauté d’agglomération
Mais ne boudons pas notre plaisir et ce, quel que soit l’insignifiance des résultats de ce travail en familles (il manquait cependant les enfants voire les petits enfants), grand merci aux volontaires :
M., Mme et Mlle Quinion ;
M. et Mme Touchard ;
M. et Mme Favory ;
M. Le Meur (nous excusons son épouse Mme BIASOTTO).
Nous espérons que leur amour de la propreté, leur permettra de continuer les opérations « clean ta rue » mais si possible avec un plus grand nombre de participants et lors d’une journée de travail plus longue.
Ps : les nettoyeurs n’étant pas connus de la population du Hameau, des alertes ont été envoyées aux élus majoritaires, les habitants s’inquiétant de l’arrivée d’une bande d’inconnus sur la place.