Les articles de presse sont souvent oubliés après leur parution surtout lorsqu’ils cherchent à faire le buzz, et ne sont pas documentés voire parfois tendancieux.
Il n’est pas légalement autorisé à commenter le déroulement et les conclusions d’un procès.
Cependant, dans le cas d’espèce un article d’un journal est paru il y a quelques jours. Il portait sur l’action en diffamation que la mairie et le maire ont intentée contre M. Quinion, directeur de communication de Cap’em. Cet article ne me parait pas neutre et m’oblige à une mise au point.
1 – Le procès n’a pas opposé uniquement M. Quinion et moi-même mais Cap’em et la mairie, dont le personnel et les élus majoritaires ne supportent plus les accusations permanentes et les insultes (orales et écrites) de cette opposition (petit cadre B pour la directrice du service financier, moulin à vent pour le DGS, bandes de guignoles (faute d’orthographe reprise) pour les services techniques, et pour le maire,… cela serait trop long à énumérer).
2 – L’article noie le « poisson » et fait le jeu de Cap’em en n’indiquant pas l’objet du litige qui portait uniquement sur la diffamation par M. Quinion lequel a cherché dans un premier temps à prouver qu’il n’était pas l’auteur de l’article diffamant, ni le directeur de la communication du site Cap’em.
D’après la journaliste M. Quinion aurait évoqué les affres du combat politique, et aurait déclaré « qu’il n’avait jamais autant visité les tribunaux et qu’il y avait un prix à payer pour s’opposer à M. Kelyor. Contrairement à ses dires, il aime les passages devant les tribunaux.
3- L’article ne mentionne pas que l’offre de preuves proposée par Cap’em pour en réalité détourner le procès de son but réel, n’est qu’une accumulation d’affirmations hors sujets, péremptoires et non justifiées, qui permettaient d’alourdir et d’obscurcir volontairement les débats.
Enfin je tiens à mentionner le déroulement du procès en diffamation :
a) À l’issue du premier interrogatoire M. Quinion était placé sous le statut de témoin assisté (20 novembre 2021).
b) Il était mis en examen le 18 mai 2022 à la suite d’une enquête.
v) Il a été renvoyé au tribunal de Meaux par le juge d’instruction au titre de prévenu le 29 septembre 2022.
Lors de son réquisitoire Monsieur le Procureur a demandé une peine de 1000 € d’amende dont 500 € avec sursis.
4- Le tribunal a statué et M. Quinion a été condamné à une amende de 2000 € avec sursis, à 1500 € pour les frais de la commune au titre de la protection juridique, à 500 € pour le préjudice causé au Maire.
M. Quinion a fait, selon la presse, appel du jugement.
Tous les procès ont été diligentés par Cap’em, et je passe sur les tentatives de procès avortées comme la plainte au Tribunal administratif pour abus de pouvoir lorsque le conseil municipal m’a accordé sa protection fonctionnelle, la plainte contre un commerçant de notre liste durant la Covid…
En cinq mandats je n’ai jamais eu une opposition semblable, jamais été insulté, jamais été interrompu lors d’un conseil municipal par un membre de la famille d’un élu de l’opposition, etc.
Le prix à payer est surtout important pour la mairie.
En résumé, nous n’avons fait que de nous défendre et la seule action en justice que nous avons diligentée est la plainte en diffamation.
M. Quinion a fait l’objet d’un second article et je rappelle qu’un bon journaliste rapporte des faits et donne la parole aux diverses parties. Cela n’est pas le cas dans cet article puisque la parole est donnée à un seul des protagonistes, en l’occurrence celui qui a été condamné par la justice.