Il y eut autrefois les templiers, pour protéger les pèlerins ? sur le chemin de Jérusalem. Il existe aujourd’hui, les croisés de la lune (nouvel ordre de chevalerie créé par le pape en juin 2020,) pour protéger les pèlerins se rendant à la mairie d’Emerainville.
Un de leurs maîtres subalternes s’offusque, que le départ à la retraite des travailleurs corvéables et serviables à merci, qui administrent la forteresse, se fasse sans tambour ni trompette.
Il paraît que dans une possession de l’ordre située à LAGNY le fort, chaque départ donne lieu à des agapes qui se terminent souvent fort tard dans la nuit et qui causent un certain nombre de dysfonctionnements notamment dans les patrouilles du guet.
Le très, très grand maître local, versé dans les sciences occultes et ayant suivi des études de rebouteux, barbier et apothicaire, est lui dans l’angoisse permanente pour la santé du personnel qui pourrait être atteint non pas de la peste de 1347, comme il le pense sans doute mais du COVID-19 de 2020.
Il est difficile de distinguer dans ses discours et ses délations, ce qui relève de la compassion, de l’hypocrisie, de la politique ou tout simplement de la contestation du pouvoir municipal qui lui a échappé. Nous ne croyons évidemment pas à son intérêt pour la santé des « manants » ? qu’il a ignoré pendant ses 12 ans de collaboration avec ses «ex- amis » qu’il a trahit sans vergogne dès que ses intérêts divergèrent des leurs.
Il ne « digère » toujours pas l’échec de sa tentative de prise de pouvoir contre le prévôt actuel (qui fut autrefois son maître), l’isolement et le mépris qui en découlent et sans doute la fin de son ascension dans l’ordre car les prêtres soldats refuseront de le présenter à d’autres postes de responsabilité.
Il ne peut qu’errer hors de la citadelle, ruminant son aigreur, sa jalousie, en cherchant les reproches les plus infimes à faire au pouvoir en place, les plus petites délations possibles à envoyer au pouvoir religieux.
Dans ce domaine et pour être efficace, Il a constitué une équipe dont l’organisation est une copie de celle des chevaliers teutoniques des années 40 et nommé à leur tête un jésuite le révérend père Mercier, dont la tactique est de Remercier les manants travaillant au château pour la qualité de leurs prestations puis de les condamner dans toutes ses homélies à la moindre réunion des fidèles.
Ce prêtre bravant les interdits de l’église a réussi à incorporer dans la « bande » 2 ou 3 sorcières qui le soir, enfourchant leur balai, tournent dans la ville, pour repérer les commerçants cherchant à survivre dans cette période néfaste et à les envoyer au bûcher.
Tout cela est bien triste mais nous change un peu de la monotonie de notre quotidien habituel.