L’aérodrome Lognes/Emerainville est installé sur un terrain situé sur les communes de Lognes, Croissy-Beaubourg, Emerainville depuis 1935.L’aérodrome du fait de l’augmentation de son trafic pose des problèmes depuis de longues années aux émerainvillois. L’accord obtenu à la fin des années 90 entre la mairie d’Emerainville, l’Epamarne et les clubs d’avionneurs, réduisit par la pose de silencieux, considérablement les nuisances occasionnées notamment par les avions écoles.
Le tout au bénéfice naturellement des émerainvillois.
Mais tout change et tout évolue et pas nécessairement dans le meilleur.
Les avions actuels sont équipés de moteurs plus puissants, font d’avantage de bruit et polluent plus.
La création de nouvelles normes a permis d’augmenter la surface de la zone de bruit qui recouvre désormais la très grande partie de notre territoire, interdit les constructions nouvelles mais ne peut pas diminuer les nuisances pour les occupants des habitations anciennes.
La municipalité tente depuis 1995 et par tous les moyens, d’améliorer la situation des émerainvillois.
Après le dernier succès aux municipales, la commune relança donc les différents intervenants sur le problème du bruit et organisa des réunions avec le représentant des clubs d’avionneurs, Aéroports de Paris et la DGAS, responsable de l’aspect juridique et environnemental du trafic des aéronefs.
Accompagnée de Vivre mieux à Malnoue, l’association qui s’occupe depuis plus de trente ans des nuisances occasionnées par l’aérodrome et d’une nouvelle association, le débat est de nouveau ouvert et nous attendons des propositions sur :
-la qualité et le classement des avions utilisés (A, B, C, D),
-la réglementation des heures de vols hors samedi, hors dimanche etc.
Nous rappelons que l’Europe se pose actuellement des questions sur les nuisances aériennes provoquées par les aérodromes proches des lieux d’habitation. La fermeture de l’aérodrome est envisagée et dans ce cas, il conviendra de réfléchir dès maintenant sur la nouvelle destination du terrain ainsi libéré.