Il fallait entendre les membres de l’association l’ARALE qui arrivant sur notre ville considéraient que les communes et les anciens habitants n’avaient rien fait contre le bruit et la pollution dus à l’aérodrome Lognes-Émerainville.
Comme tous les nouveaux venus ils arrivaient avec leur fougue, mais également avec leur innocence.
Très vite, ils durent gérer des crises internes, furent récupérés politiquement sans peut-être même s’en rendre compte, avant d’être confrontés à la réalité ce qui oblige le néophyte à perdre ses illusions.
Les choses ne sont pas comme nous les voudrions et elles sont très difficiles à modifier.
M. TROMBETTA, président de l’association Mieux Vivre à Émerainville qui lutte avec nous depuis plus 30 ans contre les nuisances aériennes, les avait prévenus mais rien ne pouvait modifier leurs certitudes. Avant eux le monde n’existait pas et nous étions restés l’arme à la bretelle devant les nuisances. Mais avec eux nous allions voir ce que nous allions voir.
Dans un premier temps, l’ARALE a confondu les préconisations de l’Organisation Mondiale de la Santé avec la loi française laquelle ne prend pas actuellement en compte les conseils de l’OMS.
Espérons que notre droit s’alignera le plus vite possible sur les textes préconisés mais nous n’en sommes pas encore là et les dirigeants d’Aéroports de Paris (ADP)le savent très bien.
Dans un second temps, l’ARALE élabora avec l’aérodrome, Aéroports de Paris, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), l’association des usagers de l’aéroport… une charte de bonnes relations, charte calquée sur celle que nous avons créée en 1997, mais qui elle était suffisante pour l’époque et a permis une tranquillité relative pendant des années.
Dans ce document les dirigeants de l’ARALE ont accepté n’importe quoi et ce sont faits rouler dans la farine comme des débutants qu’ils sont.
La charte ne contient aucune avancée sérieuse er contrôlable, sauf une plage de tranquillité extrêmement limitée pour les fins de semaine et les jours fériés.
Il est bien évident que cette charte est contestable et n’apporte rien de nouveau après avoir fait naître beaucoup d’espoir.
Sans doute les négociateurs ARALE n’étaient pas à la hauteur.
Ps : Un comité de suivi, est proposé, comité de suivi dans lequel les communes ne figurent pas. Il est hors de question de laisser une ou deux associations seules représenter, l’ensemble des habitants de notre commune pour gérer un problème aussi important.