Les entreprises
Pouvoirs accrus des syndicats,
Droit contrôle du comité d’entreprise,
Droit de défiance des salariés à l’égard des dirigeants.
Tout cela s’appelle soit nationalisation, soit autogestion et les deux n’ont pas donné de bons résultats lorsqu’ils ont été appliqués. Les syndicats sont les rois à la RATP, à la SNCF, à l’Éducation nationale, et il faut voir les résultats. Que chacun reste à sa place. Les chefs d’entreprises dirigent, les syndicats réclament toujours plus et le monde tourne à peu près bien.
L’écologie
Plan massif de 100 milliards d’euros d’investissements. Qui prêtera sinon les affreux capitalistes ? Les contribuables européens, français ?
– Règle verte instaurant l’obligation de ne pas produire davantage que ce que notre planète peut régénérer ou absorber. Qui et comment va-t-on calculer les facultés de notre planète ? Cette règle s’appliquera-t-elle au niveau mondial ? Dans le cas contraire il s’agit de bla bla bla.
– Le nucléaire n’est pas une solution d’avenir et il faut planifier le 100% d’énergie renouvelable. Il semble que cette affirmation ne fasse plus l’unanimité chez les écolos eux-mêmes.
– Il faut pénaliser les transports sur longues distances afin de relocaliser les productions. La Brie, la Beauce vont donc se mettre à la production de bananes.
– Il faut consommer autrement et instaurer une tarification progressive sur l’eau et l’énergie. Impôts nouveaux à l’horizon !!!!
L’Europe
Il faut refuser le pacte de stabilité et les règles européennes encadrant les déficits. Retour de nouveau à la 4ème avec possibilité de faire en matière de finances n’importe quoi.
Fin de l’indépendance de la banque centrale européenne et si la négociation sur cette demande échoue, blocage de la contribution française au budget de l’UE, puis réquisition de la banque de France pour transformer l’euro en monnaie commune et non plus unique. Comme les anglais on sort de l’Europe.
La finance (son ennemi certainement, comme Hollande)
Pénaliser le versement de dividendes (ce qui veut dire départ de tous les investisseurs).
Suppression partielle de la cotation en bourse des entreprises (intérêt pour la collectivité ?????)
Le social et les promesses classiques
Réduction du temps de travail (travailler moins pour travailler tous) On paie encore aujourd’hui cette idiotie due à Mme AUBRY, mais on s’entête.
Une sixième semaine de congés payés.
Retraite à 60 ans mais avec quand même 40 ans de cotisations (merci pour ceux qui font des études).
Porter le smic mensuel à 1 400 € net. Dans combien de temps ?
Salaire maximum pour limiter l’écart de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et le plus haut dans une entreprise. Que faire avec M’Bappé, ou avec nos élites (artistes, peintres, ….) ? Allez tous en Espagne !!!!!! MARCHAIS, autrefois, prenait tout sous forme d’impôt dès que le revenu dépassait un certain niveau.
Les impôts
– Créer un impôt citoyen garantissant les recettes de l’État et celles de la sécurité sociale. Qui fixe le montant des recettes « garanties » de l’État ? Dans quelles conditions évolueront-elles ?
– L’impôt sur la fortune sera rétabli. Cela fera, sans doute, plaisir aux envieux car cet impôt a toujours peu rapporté et existe encore aujourd’hui sous le titre d’impôt sur la fortune immobilière.
– Augmentation des droits de successions. Même mort nous devons payer l’État. Je ne travaille pour l’État mais pour ma famille et si, après qu’il m’ait tondu, il me reste encore quelque chose, je veux le donner à ma femme et à mes enfants.
La dette publique
Il faut exiger de l’UE que la banque centrale rachète les dettes publiques et les transforme en dettes perpétuelles à taux nul : Est-il drôle ? Un vrai gamin. Il veut plus ou moins sortir de l’UE mais il lui demande de racheter notre dette sans intérêt et sans remboursement.
Migration
Conférence annuelle sur les migrations. Devant l’importance du problème ces mesures me paraissent notoirement insuffisantes.
Évidemment, il existe deux ou trois mesures intéressantes dans ce programme, outre les déclarations d’intentions communes à tous les candidats :
Éradiquer la pauvreté et la précarité, droit aux logements, retraites dignes, santé d’abord, qualification de tout le monde…
Par contre, les propositions principales sont dangereuses pour certaines, impossible à mettre en œuvre pour d’autres.
Il s’agit d’un programme d’une gauche tardive qui promet ce qu’elle ne pourra pas tenir et abuse les gens par des discours « enfumeurs » qui étaient déjà ceux des communistes, puis des socialistes dans les années 50-60.