Chacun connaît, en mairie et dans ma vie professionnelle, mon aversion pour le franglais et ma colère contre les présentateurs qui trouvent intelligent d’utiliser un mot anglo-saxon quand nous avons le terme adéquat dans notre langue.
« Mon pays c’est ma langue » écrivait, Albert Camus.
Pour quelle raison utiliser fake new quand nous pouvons dire fausse nouvelle ?
Plus des deux tiers du vocabulaire anglais est d’origine française, ce pays ayant été colonisé par les Normands, les Bretons, les Français tous réunis sous la bannière de Guillaume le Conquérant, dans les années 1066. Notre première colonie fut la Grande-Bretagne.
Comme Alexandre Dumas on peut écrire que l’anglais est un français mal prononcé mais, c’est aussi, le musée du vieux français.
Alors pour quelle raison tenter (par l’intermédiaire de l’Europe que les anglais viennent de quitter) de vouloir nous imposer ce sabir ?
Comment l’Europe peut-elle choisir l’anglais comme langue de travail ? Ils ne sont plus là et Bruxelles parle français non ?
Pour quelle raison, notre gouvernement ne protège-t-il pas notre langue ?
Pour quelle raison les publicités nous abrutissent elles, avec des produits d’appellation anglo-saxonne ?
Pour quelles raisons « les vedettes » parlent-elles soit en anglais soit avec un accent anglais pour vanter un parfum français ou un camembert ?
Pour quelles raisons devons-nous subir des chansons en anglais, lors d’une pub pour une voiture Renault ou Peugeot ?
Mais ce n’est pas tout et aujourd’hui les nouvelles cartes d’identité françaises sont libellées en british. Mon nom est devenu « my Name », mon prénom « my surname »… Bientôt mon lieu de naissance sera Montreuil City et je serai né en July.
Qui autorise tout cela ? Qui défend la francophonie ? Existe-t-il encore un ministère de la francophonie ?
Heureusement, l’Académie Française a pointé une atteinte à notre constitution laquelle mentionne dans son article 2 : « la langue de la république est le français ».
Nos immortels menacent de saisir le Conseil d’État si les mentions non francophones ne sont pas retirées.
Les canadiens français traduisent absolument tous les termes anglais qui leur sont proposés. Leur langage est florissant, agréable et possède la saveur d’un renouveau permanent.
300 millions de personnes parlent le français dans le monde et 715 millions sont prévus pour 2050 (dont 80 millions en Europe, 10 millions au canada, 250 millions en Afrique).
Il faut rapidement :
– protéger notre idiome appelé à une grande expansion dans l’avenir ;
– dire aux présentateurs de tous poils que l’utilisation du franglais est une imbécillité qui ne fait pas montre d’une grande culture et qui ne les grandit pas ;
– vérifier qu’aucun produit ne se vend en France sans un mode d’emploi rédigé dans la langue de Molière. Etc.