Après le nouveau meurtre d’un prêtre, le monde politique et les médias s’interrogent de nouveau sur les problèmes de l’émigration en France.
Le sujet est sur la table depuis des décennies et quel que soit la couleur politique de nos gouvernants, il y reste.
Des êtres humains se font tuer mais nos gouvernants réfléchissent et visiblement ne veulent pas trouver de solution.
Ce nouveau meurtre permet aux médias d’en faire des tonnes et des tonnes et également de débattre de nouveau sur l’émigration en France en examinant :
– notre système législatif,
– l’application des décisions de justice,
– l’état de notre système de santé pour ce qui concerne les malades mentaux.
Notre système législatif comprend un grand nombre de recours qui repoussent le jugement définitif de plusieurs années.
Dans le cas d’espèce cette personne n’était pas en danger dans son pays, elle aurait dû quitter le territoire français après plusieurs décisions judiciaires.
Non expulsée, elle est demeurée pendant 7 ans en situation irrégulière, puis elle a été reçue par le pape, puis elle a incendié une cathédrale. Pour terminer ce parcours extraordinaire (tentez d’avoir par exemple une audience du pape), elle a tué un prêtre.
Rien d’étonnant à tout cela, quand nous constatons que les sans-papiers, qui sont par définition hors-la-loi, manifestent dans nos rues.
A quand une marche de protestation de tous les condamnés contre la justice qui ose les punir ?
Quelles sont les associations qui protègent ce beau monde ? Et qui financent ces associations (sans doute le contribuable) ?
Nous n’avons pas suffisamment de juges, de greffiers pour nos tribunaux et aucun de nos gouvernants ne possède la volonté politique pour résoudre ce problème.
Pour quelles raisons ?
L’application des décisions judiciaires
Le manque de volonté d’agir pour protéger le citoyen est évident et nous en avons eu la preuve lors de l’occupation par les roms d’une entreprise de notre commune. Plus d’un an pour faire évacuer le local transformé en poubelle et rien n’est prévu pour dédommager l’entrepreneur, obligé dans le cas d’espèce de faire un procès à l’État.
Qui va payer en cas de condamnation : le contribuable naturellement.
Nous payons tous le laisser aller et l’angélisme de nos gouvernements.
Les vandales vont retourner dans leur pays en touchant, sans doute, des aides, puis ils reviendront par l’intermédiaire du système mafieux qui les transportent et que nous ne voulons pas briser.
Tout le monde sait qu’ils n’arrivent pas par hasard. Que tout est organisé, qu’ils paient un loyer à ceux qui les ont amenés, pour les locaux qu’ils occupent, que des associations les soutiennent !!!!
Il n’est pas normal que sur l’ensemble des décisions d’expulsions 15 % seulement soit exécutées (50 % pour l’Allemagne par exemple).
Il est anormal d’avoir des délais aussi longs pour obtenir un jugement. Je rappelle par exemple que la commune d’Émerainville a gagné un procès contre l’intercommunalité mais que le jugement est intervenu plus de 10 ans après la demande, alors que la plupart des intéressés (les associations dans le cas d’espèce) avait disparu.
L’état de notre psychiatrie : il ressemble à l’état de notre recherche médicale ou scientifique (manque d’argent, manque de personnel).
Les psychiatres n’auraient jamais dû laisser cet homme en liberté.
En conclusion, tout le droit concernant l’asile politique et toute la politique migratoire doivent être revus. Mais qui aura le courage de faire les réformes nécessaires en s’exposant notamment à des accusations de racistes, de membres de l’extrême-droite, voire de fascistes.