Mesdames, messieurs,

Maire-adjoint chargé du développement économique de la commune d’Emerainville, je suis également dans ma vie professionnelle propriétaire du café restaurant,  place de l’Europe depuis 20 ans.
Cette  situation me permet de comprendre les problèmes des entreprises françaises commerciales et industrielles et notamment le problème des petits commerçants.
Ainsi, vous n’êtes pas sans ignorer que depuis plusieurs mois les exploitants des cafés et des restaurants sont soumis à un règlement sanitaire des plus stricts, qu’ils doivent fermer boutique, qu’ils n’ont plus aucun chiffre d’affaires et qu’ils meurent de faim.
J’ai trouvé les actions entreprises par la liste d’opposition vis-à-vis des commerçants situés dans la galerie de l’Intermarché totalement inutiles, ne pouvant déboucher sur rien  de concret et se résumant en fait à une opération électorale.
Quelle que soit son inutilité et quelles que soient ses raisons profondes, ces actions avaient  quand même pour but de défendre (très mal du reste) les commerçants.
Il me serait donc agréable de savoir pourquoi, sur dénonciation mensongère de Mme Martine Stocker qui passe  de longs moments à surveiller mon établissement pour prendre des photos, la mairie a reçu émanant de la sous-préfecture une note m’accusant de ne pas respecter les règlements sanitaires.
Les agissements de cette personne, membre de la liste Cap’em me rappellent les histoires que me racontaient mes parents sur le comportement de certains collaborateurs pendant l’occupation.
JL Bitbol

PS : Les règlements sanitaires successifs concernant les cafés restaurants dans le 77 permettent la vente à emporter dans des cas bien déterminés et dans des conditions très précises.
J’ai respecté toutes les règles imposées, aucun client ne rentre dans mes locaux, leur nombre n’excède jamais plus de trois à six  personnes réparties sur l’intégralité de la Place de l’Europe.
Je trouve scandaleux qu’une personnalité politique locale qui fut maire-adjoint à la culture pendant les six dernières années tente de casser le peu d’activité économique qu’il reste dans notre ville sans  s’occuper des intérêts de la commune et des Emerainvillois.
Jean luc BITBOL