Deux policiers ont été blessés gravement avec leurs armes de service (qui leur ont été dérobées) au seul motif qu’ils étaient policiers et qu’ils représentaient donc l’autorité de la Nation.
Hier, un jeune émigré voulait découper en morceaux au nom de son Dieu, tous ceux qui passaient dans la rue.
Les habitants des banlieues ne respectent plus les lois de notre pays et leurs enfants délaissent l’école publique pour des écoles coraniques et souvent salafistes.
L’Etat n’est plus respecté par des personnes qui en plus profitent de ses largesses financières et de son incommensurable irresponsabilité.
Combien de temps encore allons-nous tolérer tous ces crimes, toutes ces entorses à nos lois, à notre laïcité, à notre mode de vie et en un mot à notre civilisation ?
Tout laisse à penser que les pouvoirs publics ont peur d’intervenir dans les cités, craignant avant tout une guerre civile.
Pourtant l’inaction n’a jamais rien arrangé.
En 1940 en face de la ligne Maginot, après avoir nous-même déclaré la guerre à l’Allemagne, nous avons laissé tranquillement l’ennemi se fortifier avant de nous attaquer.
L’histoire risque de nous repasser le même plat comme lors de cette époque lointaine, nous ne sommes pas prêts au combat.
Nos policiers manquent de moyens et leur hiérarchie tremble devant la hauteur du péril.
Nous eûmes autrefois les fusils sans les munitions ou les munitions sans les fusils et aujourd’hui nous avons des chefs qui tergiversent, parlent mais n’agissent pas.
Ainsi un ministre a fait une avancée énorme dans la résolution du problème en changeant dans son dernier discours le terme d’ensauvagement par sauvagerie, ce qui fit les délices des commentateurs et de la presse car pour nos ministres et nos médias, tout était résolu par ce changement de mot.
Les rois de la parlotte changent les noms, les adjectifs mais ne connaissent pas les verbes qui représentent l’action.
Dans tous les domaines, on parle, on parle, on parle sans jamais agir.
Notre système pénal nous paralyse et il faut mieux aujourd’hui insulter ou tabasser un individu (un maire de préférence car c’est la mode) que de prendre une contravention pour un excès de vitesse.
Dans ce dernier cas, une enquête de police est diligentée sous la surveillance du procureur de la République, puis un jugement a lieu… le tout doit bien occuper une vingtaine de personnes alors que la justice, comme la police manquent de moyens en personnel et en matériel.
Dans le premier cas un rappel à la loi constitue la sanction habituelle et le délinquant repart du tribunal en faisant un doigt d’honneur aux assistants. Il est vrai que nos prisons débordent et que notre système pénitentiaire devrait nous faire honte.
« Ô douleur, ô douleur,
Le temps mange la vie
Et l’obscur ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons
Croit et se fortifie »
Baudelaire en parlait déjà.