Chaque nouveau ministre de l’Éducation nationale met en place sa réforme laquelle est contestée par son successeur qui en propose une nouvelle.
L’abandon des mathématiques dans certaines filières nous a permis de perdre, d’après des statistiques internationales, de très nombreux chantiers. En effet, nos ministres n’avaient, sans doute, pas pensé que pour être architecte, ingénieur, médecin, chercheur (trouveurs de préférence) et même politicien, il faut une base mathématique.
Nous avons donc aujourd’hui une pénurie de personnes dans ce domaine.
Évidemment toujours prêts à rendre service et dans un esprit de collaboration, les membres d’Émerainville au cœur peuvent donner des cours de mathématiques et de gestion financière à leurs oppositions.
À ce jour et après plusieurs années, on rend aux mathématiques la place qu’elles méritent. Mais pour combien de temps avant qu’un autre haut responsable ne décide de les supprimer définitivement ?
L’enseignement technique a été très longtemps considéré comme secondaire voire honteux et nous manquons aujourd’hui de plombiers, de maçons, de soudeurs…
L’enseignement de l’histoire a été pendant longtemps catastrophique et de jeunes adultes d’aujourd’hui placent Clovis après Napoléon et Louis XIV avant Charlemagne.
Il semble que depuis une nouvelle réforme ait permis d’apprendre notre histoire dans l’ordre chronologique. À quand le changement ?
J’admire nos grosses têtes pensantes qui réforment notre enseignement perpétuellement et à tour de bras, puissent disparaître sans être responsables des conséquences de leurs décisions qui peuvent handicaper plusieurs générations de français.
L’enseignement qu’il ne faut pas confondre avec l’éducation (affaire des parents) doit avoir comme but ultime :
apprendre à lire, à compter, à connaître l’histoire de son pays, à réfléchir dans tous les domaines, puis à préparer l’élève à un métier qui lui permettra de vivre.Il est inutile de former des réparateurs de diligence et il est aussi ridicule de créer un numérus clausus prendre en compte, les besoins réels de la population. Il serait intéressant que nos ministres connaissent la vie du peuple et de leurs électeurs, avant de prendre des décisions.
Résultat : nous allons manquer de médecins pendant une dizaine d’années.