Ce sont des chiffres résultant d’une division de deux sommes. Ils sont très faciles à calculer et permettent de suivre l’évolution des charges et des produits dans une même entité.
Par contre, la comparaison entre entités différentes doit être accompagnée de commentaires complémentaires qui peuvent expliquer les différences.
Ainsi chaque année lors du débat d’orientations budgétaires, la mairie mentionne dans le rapport un certain nombre de ratios qui jusqu’à présent n’ont jamais fait de la part des élus de commentaires particuliers.
Par contre, les comparaisons et les conclusions destinées à la presse, faites par des organismes divers doivent être pris avec précaution.
Il faut comparer, ce qui est comparable.
La comparaison des ratios d’une ville faisant partie d’une communauté d’agglomération, elle-même issue d’un syndicat d’aménagement d’une ville nouvelle avec les chiffres d’une cité de province, qui vient à peine de découvrir l’intercommunalité, et qui ne possède pas les investissements que les villes nouvelles ont créés et financés, n’est pas raisonnable.
Il en est de même pour les frais de personnel. Certaines villes font appel à la sous-traitance et aux délégations de service public. Elles ont donc moins de salaires mais plus de charges de prestations de services.
Il en est de même pour le ratio endettement qui sera supérieur dans les villes qui investissent, etc.
Tout cela devrait être connu de nos oppositions, qui certes ne brillent pas par leur connaissance en matière de gestion, mais qui peuvent poser les questions qu’elles désirent à tout moment. Évidemment les critiques sur Facebook sont plus aisées car il n’est pas nécessaire pour les poser de connaître le sujet et le débat direct est impossible.
Il y a une part de lâcheté de tout cela.