-Globalement le temps de traîtement des dossiers est allongé dans la quasi-totalité des institutions partenaires (demande de retraite auprès de la caisse nationale d’assurance vieillesse, indemnité journalière auprès de la sécurité sociale, demande d’allocation logement et autres aides auprès des allocations familiales…).
Les dossiers en attente sont non traités, les délais pour joindre un conseiller au téléphone sont très longs quand ces conseillers sont joignables. Il est impossible d’obtenir un rendez-vous.
La responsabilité incombe au nombre d’agents et à un système informatique déficient.
Le dispositif concernant les logements sociaux et l’hébergement sont totalement saturés. Les personnes reconnues prioritaires ne sont pas relogées.
Le SAMU social ne recueille plus les personnes à la rue pour conflit familiaux, et le 115 qui accueille majoritairement des personnes en situation irrégulières est débordé.
Les départements se retrouvent en difficulté avec des délais de traitement, qui ont doublé pour l’allocation personnalisée à l’autonomie au domicile et l’attribution de cartes améthyste pour les transports.
Les services municipaux ont, de plus en plus de mal, à accompagner les administrés dans ces conditions, ils n’ont pas les moyens ni la légitimité de pallier aux dysfonctionnements des institutions partenaires.
Et d’après vous qui subit les reproches, le mécontentement des bénéficiaires ? Les services sociaux de la mairie bien sûr.
Depuis des années ce pays donne l’impression de se liquéfier. Aujourd’hui, son régime d’assistanat n’est plus capable de répondre, à toutes les aides qu’il contient, (aides qu’il convient de revoir dans leur totalité ainsi que la définition de leurs bénéficiaires).
Ps : cette note n’est pas exhaustive naturellement