Dans l’ordre protocolaire, les maires (34955 élus) sont les derniers de la chaîne et c’est, sans doute, la raison pour laquelle ils sont responsables de tout, corvéables et serviables à merci…
Considéré comme quantité négligeable, la protection de l’élu de terrain est totalement secondaire au même titre du reste que celle du citoyen Français.
Un policier est assassiné : une visite du ministre de l’Intérieur, un discours, des larmes de crocodiles, éventuellement une médaille qui facilitera, sans doute, l’entrée à la porte de St Pierre et l’affaire est close.
Un maire se fait attaquer, sa maison est incendiée : visite officielle du ministre de l’Intérieur, un discours, une invitation à Matignon et l’affaire est terminée.
Il en est de même pour tout un chacun (professeurs, victimes de combats de rue…).
Étonnez-vous après que le nombre de candidats pour entrer dans la police, dans le corps enseignant, ou pour se faire élire maire diminue chaque année.
Pire, au laxisme de nos dirigeants, à nos lois totalement obsolètes, à notre système carcéral qui fait la honte de notre pays, s’ajoute maintenant et depuis l’arrivée de la Nupes, un irrespect des fonctions d’élus lesquels s’insultent à l’Assemblée Nationale, jouent au ballon avec la tête de notre président, le pendent, le brûlent, traîtent les policiers d’assassins, et déclarent pour finir que le pouvoir de la rue est supérieur à la démocratie.
Ces élus, justifient tous les actes illégaux commis au motif de la colère ce qui permet au conseil municipal d’Émerainville à M. Quinionde traîter le maire de « con » et à son acolyte, M. Courtois d’affirmer que le premier magistrat est un être vil. Pour expliquer ses absences, ce capémiste affirme qu’elles sont dues à la présence du maire, présence qui l’indispose.
Le pauvre, nous compatissons.