Nous ne sommes pas, et de loin, les champions de l’économie politique et de l’organisation administrative d’un État. Nous sommes dans une économie libérale qui ressemble étrangement à une économie planifiée, dans laquelle la super star est l’État. Nous n’avons pas de grandes multinationales, mais nous possédons une administration tentaculaire qui dirige tout, s’occupe de tout et taxe tout.
Nous avons devant les yeux des pays qui subissent encore une économie socialiste, dont les habitants sont dans la misère et dont le niveau de vie est inférieur à 20 % du notre. Pourtant nous avons toujours un parti communiste, des socialistes, des radicaux de gauche, des insoumis, des … et des…. qui représentent 30 % de la population et qui sans doute par haine du genre humain veulent nous imposer ce genre d’économie qui se transforme toujours en dictature.
Par contre, nous sommes les rois incontestés de la dialectique et les discours de nos tribuns sont jugés non pas sur le fond, non pas sur ce qu’ils proposent mais sur la manière dont ils choisissent leurs mots.
Dans un de ses discours, Valérie PÉCRESSE a fait un flop pour les médias et pour le monde politique dans son ensemble car elle n’a pas choisi ses mots et certains d’entre eux avaient déjà été utilisés par une « bande « rivale.
Parler de grand changement, de grand remplacement, (même si cela est ressenti par la grande majorité des Français), est inadmissible car Zemmour et Le Pen les ont déjà utilisés.
Dire qu’on ne veut pas qu’une femme soit obligée de marcher dans la rue les yeux baissés et en longeant les murs, dire que Marianne ne porte pas le voile, dire qu’il existe des Français de papier, obligent les journaleux et nos amis politiques à vous clouer au pilori .
M. RAFFARIN a déclaré qu’il fallait laisser les mots de l’adversaire, à l’adversaire.
Cela risque de nous compliquer la tâche dans notre quotidien, et il nous faudra bientôt apprendre une langue étrangère.
De plus, je m’inquiète pour nos débats communaux, car si je ne peux plus prononcer les mots préférés de Cap’em, je dois revoir l’ensemble de mon vocabulaire et supprimer :
Je connais Mme PÉCRESSE qui est venue plusieurs fois dans notre commune, et je la préférais quand elle était « libre » et qu’elle n’avait pas rejoint par nécessité son ancien parti qui depuis plusieurs années ne sait pas où il habite.
Je trouverais « rigolo » qu’elle soit représentée comme aux élections régionales par le groupe Cap’em (groupe LR socialo) qui a refusé au dernier conseil de voter pour la pétition de la Région contre les modifications de projet de la SNCF, modifications qui favorisent le sud et défavorisent l’Est de Paris.