Nos détracteurs me le pardonnent mais j’ai réussi durant cette fin de semaine à mettre de côté, les problèmes municipaux, le temps de regarder une émission scientifique sur les « malheurs de notre terre durant son histoire ». Notre globe a subi depuis sa création de très nombreuses attaques célestes, qui ont supprimé plusieurs fois toute forme de vie sur notre planète.
Ce résumé dont la suite sera tragique (le soleil absorbera Mercure puis Vénus puis notre terre) remet à leur place les démiurges écologiques qui pensent éviter la fin de monde en supprimant l’oxyde de carbone qui sort des moteurs de nos voitures. Un philosophe écrivait au XVIIème siècle :
« Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leurs principes sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d’où il est tiré et l’infini ou il est englouti. »
Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie.
Le principal danger ne vient pas de nous mais du ciel et les gaulois qui craignaient de le recevoir sur la tête l’avait bien compris.