Les Verts étaient contre l’énergie nucléaire et voulaient fermer nos centrales.
Pourtant chacun savait que cette énergie était la moins polluante, la moins cher, et surtout la plus régulière à obtenir.
Mais non, les amis d’Huleux voulaient leur suppression en vertu d’on ne sait quoi (principe de précaution avouable ou d’autres considérations moins avouables).
La dernière déclaration de notre conseiller régional du 78 nous a surpris car il a tenté de rendre responsable EDF de l’abandon du nucléaire dégageant la responsabilité de son parti politique dans ce fiasco économique et oubliant les discours de Mme Voynet que nous lui avons rappelés.
Après les centrales nucléaires et le premier échec, examinons le deuxième cheval de bataille des écolos : les éoliennes.
Dans un ouvrage remis à jour en 2022 et intitulé « la face noire de la transition écologique », Fabien Bouglé écrit ceci :
« C’est sous le prétexte de la transition écologique que les États occidentaux se sont mis à dépenser des centaines de milliards d’euros, accentuant d’autant les déficits publics des pays concernés au détriment de citoyens rackettés via leurs factures d’électricité ou d’essence.
Avec son clergé, ses enfants de chœur, ses censeurs et ses croyances dogmatiques, l’éolien oblige à une conversion sans réserve et le récuser relève de l’hérésie.
Pourtant,
Pollution, matières premières non recyclables, déchets radioactifs, développement des lignes à haute tension, émissions de CO2, atteintes graves à la santé et à la biodiversité, détournement de fonds publics, augmentation du prix de l’électricité, déni de démocratie, destruction d’emplois, fiscalité à tous crins, ONG en conflit d’intérêts, corruption, mafia… accompagnent les éoliennes.
Destruction du tissu végétal et des terres agricoles, à tel point qu’une fois l’exploitation de la mine de terres rares réalisée, aucune activité agricole n’est possible sur ces terres totalement lessivées.
Pollution : de l’eau par l’utilisation de grandes quantités de sulfate d’ammonium et d’acide oxalique Les eaux de rejet sont totalement polluées et rejetées dans la nature. Elles sont susceptibles de contaminer les nappes phréatiques.
Déchets radioactifs : par l’extraction d’éléments lourds de terres rares à partir de bastnaésite et de monazite.
Rejet des métaux lourds comme le plomb, le mercure ou le cadmium au moment de l’opération de purification.
-The Economist a dévoilé le scandale de l’utilisation massive du bois de balsa dans la construction des pâles d’éoliennes et surtout le fait que l’exploitation de cette matière première participait en réalité à la très importante déforestation de l’Amazonie équatorienne. De plus, les fibres de carbone utilisées autour de l’ossature en balsa font qu’en fin de vie les pales ne sont pas recyclables.
Les éoliennes sont par leur construction même génératrices de gaz à effet de serre, mais l’intermittence du vent conduit de surcroît à la nécessité d’utiliser en appoint les centrales électriques au charbon ou au pétrole pour compenser les insuffisances de vent, aboutissant ainsi à l’inverse de l’effet recherché.
L’éolien terrestre présente indubitablement des effets positifs sur la pollution de l’air et donc sur certaines maladies (asthme, BPCO, cancers, maladies cardio-vasculaires).
Infrasons, sons audibles insoutenables, champs électromagnétiques liés aux raccordements, diffusion de bisphénol A par l’usure des pales : l’impact des éoliennes sur la vie des riverains est de plus en plus grave et détruit le cadre de vie de nos concitoyens ainsi que leur santé.
La manne financière gigantesque du « capitalisme » vert est énorme et injustifiée par rapport aux résultats obtenus.
Exonération d’impôts, subventions européennes, tarifs subventionnés, émission de certificats carbone. Les acteurs de l’écolo-business profitent à tous les niveaux des leviers financiers et fiscaux prévus et organisés par les États qui veulent participer à la lutte contre le réchauffement climatique.
En général, les fournisseurs historiques d’électricité (comme EDF15 ou Hydro-Québec) se trouvent dans l’obligation de se porter acquéreurs d’électricité d’origine éolienne à un tarif supérieur à celui fixé par le prix du marché ( SPOT). La différence entre le prix SPOT et le tarif subventionné sera alors répercutée sur la facture d’électricité des consommateurs ou sur les impôts payés par les contribuables, et constituera pour le promoteur éolien des profits supplémentaires. De plus, les producteurs d’électricité dite « verte » ont la possibilité de bénéficier d’un « certificat vert » qu’ils peuvent revendre sur le marché des certificats carbone. Ces certificats sont émis en fonction des mégawattheures produits par le producteur d’électricité d’origine éolienne, ce qui accroît la rentabilité de l’électricité subventionnée.
La somme totale des subventions de l’État accordée au titre des engagements passés et pour les vingt prochaines années à la production d’électricité d’origine renouvelable, et en particulier éoliennes terrestres, s’approche de cent vingt milliards d’euros.
Dans le domaine des éoliennes, la confusion voire la collusion sont totales entre élus, lobbyistes, ONG ou associations environnementales, et promoteurs. Toutes les ONG et associations écologistes ont, dans le domaine éolien, perdu leur âme et leur légitimité.
À travers le monde, on commence à prendre conscience que les éoliennes constituent des bombes à retardement écologiques et sanitaires, et de nombreux états se désengagent ou limitent leurs investissements dans ce secteur électrique. »
Évidemment n’étant pas un spécialiste, je ne fais que citer des passages du livre, passages qui prêtent cependant à réflexion et à approfondissement
N.B. : j’ai passé des rubriques entières du livre sur les « arrangements » entre certains membres de partis politiques (et même de partis politiques entiers) et les fabricants d’éoliennes, mais aussi sur le peu de cas accordé aux avis des riverains par les commissaires enquêteurs notamment.