Depuis plus de trente ans les médias nous serinent avec le déclin de notre pays et tous les hommes politiques de pleurer sur cette constatation.
L’histoire de notre pays (pour ceux à qui elle a été enseignée,) comprend des périodes de rayonnement et des périodes de naufrage.
L’étude de ces différentes périodes permet de constater que notre pays se relève toujours très rapidement de ses moments critiques lorsqu’il est dirigé par des hommes de grands mérites, par des patriotes, qui n’ont pas peur de faire les réformes indispensables malgré l’opposition éternelle des associations, de la gauche, des syndicats….
Il est par ailleurs étonnant, voire mal venu, d’entendre un politicien ayant eu des responsabilités nationales, dénoncer le déclin dont il est pour parti responsable.
Le déclin n’est pas dû à la population qui travaille selon les lois que les élus lui imposent, mais à la qualité des politiciens qui se présentent à leurs suffrages.
Ainsi lorsque j’entends un candidat affirmer qu’en cas de victoire, il fera ceci et cela, je cherche immédiatement les raisons pour lesquelles il n’a pas fait ce ceci et ce cela, quand il était au pouvoir.
Nous sommes en 2021 dans un pays qui sommeille, paralysé par son système administratif et juridique, un pays qui n’est plus dans l’action mais dans le bavardage et les grands débats d’idées qui n’aboutissent à rien
Le problème afghan illustre à merveille ce qui précède.
Pourtant le problème semble relativement simple à solutionner :
– définir une fois pour toutes, le nombre de personnes que nous voulons (ou pouvons) accueillir ;
– définir les critères de choix de ces personnes ;
– mettre en place un accueil digne du nom (écoles, logements, cours de langue, formation professionnelle….).
C’est simple et facilement compréhensible mais si cela n’est pas fait nous allons encore subir le bal des pleureuses venues remettre des médailles, lors de chaque attentat.