Devant la situation actuelle de notre pays, les français ne peuvent qu’adopter deux attitudes :
Après la révolte des bonnets rouges, puis celle des gilets jaunes, la révolution des marrons foncés est envisageable.
Nous mettrons des décennies à nous en remettre, notre niveau de vie baissera considérablement et le tout débouchera sur une dictature à la Pinochet si elle est de droite ou à la Mao si elle de gauche.
Je préfère pour ma part me réfugier dans l’humour, et analyser à ma manière les différents problèmes qui se sont imposés à nos gouvernants.
Les gilets jaunes furent traités au début de leurs revendications avec mépris, et traités gens de rien par des politiciens débutants. La demande portait au début uniquement sur le prix de l’essence. Ignorée, ils finirent par réclamer la VIème république une fois récupéré par l’extrême gauche. Heureusement que les français sont majoritairement de droite car nous pourrions aujourd’hui avoir Mélenchon comme Président.
La gestion de la Covid fut des plus « rigolotes » avec ses experts et tous les représentants des métiers se terminant en logue qui venaient nous expliquer doctement dans les médias (qui en remettaient une couche pour vendre du papier ou augmenter l’audimat), que les masques ne servaient à rien, puis qu’ils étaient nécessaires ; voire primordiaux, qu’il ne fallait pas aller dans les cafés boire debout (assis c’était possible le virus n’attaquant jamais en piqué), que dans le métro la promiscuité n’était pas dangereuse (le virus refusant de se faire transporter dans les conditions proposées par la RATP) etc.
Par contre, nous pûmes découvrir la misère des hôpitaux français et de la recherche médicale, misère qui s’étala au grand jour tandis que tout était fait pour culpabiliser le français incapable de suivre les âneries (diverses et contradictoires) qui lui étaient adressées.
Je n’ai jamais vu autant de personnes parlant de ce qu’elles ne connaissent pas avec une telle morgue et une telle assurance.
En conclusion la faute incombait à la population qui ne respectait pas les consignes données, mais pas à nos gouvernements successifs qui depuis des années ont laissé tomber l’hôpital.
Pour la crise de l’électricité, le même processus se déroule actuellement.
Dans un premier temps nous ne devions pas avoir de coupure de courant et nos réserves de gaz étaient telles que n’avions aucun souci à nous faire. Dans un second temps des coupures seraient peut être nécessaires mais seulement pour les entreprises uniquement. Dans un troisième temps les coupures sont presque certaines pour tous les français.
« Et rebelote », des conseils stupides nous sont donnés.
La douche n’est pas recommandée sauf si elle ne dépasse pas 2 minutes, avec un jet d’eau très faible et de préférence de l’eau froide.
Il faut faire nos lessives à la main (on recherche des lavandières).
Il faut recouvrir la casserole remplie d’eau dans laquelle cuisent des œufs.
Il faut porter une cravate pour conserver notre propre chaleur humaine.
Il faut dormir à plusieurs dans le même lit (toujours la chaleur humaine).
Si nous suivons ces conseils à la lettre nous n’aurons pas de coupure, mais dans le cas contraire ces coupures seront totalement dues à notre indiscipline et pas à l’État qui, une fois de plus, est le grand responsable de nos malheurs en cassant notre filière atomique.
Les Verts se taisent, leur religion est la cause de nos malheurs et ce n’est pas fini. Les éoliennes sont désormais contestées, les panneaux solaires ne sont plus à la mode et preuve incontestable, M. Huleux n’en a pas installé sur son toit.
Les centrales à charbon reprennent de l’activité sans aucune contestation, la pollution augmente, les centrales nucléaires vont être réparées (fin des travaux dans 2 ans minimum).
Les français n’en peuvent plus de toutes ces erreurs qui ne sont jamais sanctionnées. Dans un des pays le plus imposé du monde nous avons le droit de réclamer des comptes ne serait-ce, que pour savoir où passent nos impôts ?
Une recherche scientifique inexistante, un hôpital moribond, un budget déficitaire, un endettement trop important, une sécurité intérieure non assurée, un système pénal obsolète, une armée peu équipée, une désindustrialisation du pays, une balance agricole déficitaire, etc.
Il y a de quoi se poser des questions.