La CGT, bras armé des communistes français (du moins ce qui en reste), utilise ce droit constitutionnel (inconnu dans les pays communistes) d’une manière systématique et sans négociation préalable contrairement aux syndicats européens qui eux ne sont pas des syndicats révolutionnaires et recherchent le compromis afin de ne pas gêner les consommateurs et plomber l’économie de leur pays.
Les grèves sont un fléau pour l’économie française qu’elles détruisent progressivement. Elles coûtent très cher aux contribuables et sont surtout pratiquées dans les entreprises publiques, voire semi-publiques qui pour la plupart sont sous perfusion et attendent toujours plus d’argent de l’État.
Combien d’entreprises non rentables et destinées à disparaître ont été soutenues à coup de subventions pour faire plaisir aux syndicats ou à un ministre qui, pour ne pas perdre son poste, attendait les futures élections avant de couper les crédits ?
Ceux qui font le plus souvent la grève sont les plus favorisés et bénéficient de la garantie de l’emploi et d’un salaire nettement supérieur au salaire médian, (primes et avantages divers compris naturellement).
Les avantages en nature sont également des privilèges lorsqu’ils ne sont pas mentionnés sur les fiches de paie et ne sont pas soumis aux cotisations sociales et aux impôts.
Pour quelle raison un employé d’EDF ne paie-t-il pas son électricité au prix normal ? Pour quelles raisons un cheminot, un salarié de la RATP, d’Air France, voyagent-t-ils gratuitement ? ….
Qui paie tous ces privilèges non imposables ? Le contribuable et/ou le consommateur non ?
A l’inverse, dans les petites et moyennes entreprises, les frais d’utilisation d’un véhicule automobile des dirigeants sont épluchés par les contrôleurs et les indemnités kilométriques pour les voitures particulières ne varient pas même en cas d’augmentation de l’essence.
Il existe bien deux mondes. Le premier travaille et est soumis à tous les aléas de l’économie, le second légifère, contrôle ceux qui travaillent et se donne des avantages qu’il refuse au secteur privé.
Ces grèves ont lieu de surplus dans les périodes les plus préjudiciables aux utilisateurs.
Les Français veulent passer les fêtes de Noël en famille, et bien c’est le moment ou la CGT, SUD RAIL …. Décident de bloquer les trains.
Est-ce que cela va durer longtemps ? Le responsable des malheurs des utilisateurs n’est pas l’État mais les syndicats qui, par ailleurs, ont disparu dans le secteur productif depuis longtemps.
Il y a peu l’État a décidé que les salariés travailleraient tous désormais 35 h mais beaucoup de collectivités, (le public toujours le public) qui ignoraient le principe d’une gestion rigoureuse avaient pour des raisons de doctrine, pour que les dirigeants élus soient bien vus par le personnel ou pour être réélus, accepté des horaires de 26 h voire 22 h par semaine.
Qui paie ces mesures qui n’ont aucune raison économique d’être et sont de véritables privilèges ?
Dans un pays dont la devise comporte le mot égalité, que chacun fasse le même nombre d’heure de travail par semaine cela ne paraît pas anormal, mais les syndicats décident encore une fois la grève.
Il convient si nous voulons retrouver notre place dans le monde, de se débarrasser au plus vite de ces syndicats révolutionnaires qui recherchent l’explosion de notre société sans savoir du reste ce qu’ils mettront à sa place.
N.B : le personnel de la mairie d’Émerainville travaille 35 h depuis 1995 et notre arrivée. Certains ont préféré 36 h pour augmenter a dû concurrence leur nombre de jours de congés (délibération adoptée à l’unanimité au dernier conseil municipal).