1. Le constat
Historiquement, la constance de la trajectoire, gauche-droite est une évidence, même si tout ce qui est de droite est discrédité, par les médias, les biens pensants, les rêveurs, et tous les assistés permanents. Depuis deux siècles, tout s’est passé comme si l’ensemble était animé d’un mouvement dont le rythme n’est pas uniforme mais dont la direction est invariable, tout le système se déplace de la gauche vers la droite comme si s’exerçait une attirance irrésistible sur les idées, les traditions, les familles.
Il existe trois droites selon la tradition:
Ces trois traditions d’inégales importances varient avec le temps, la troisième alliant démocratie, autorité, préférence populaire et pouvoir personnel semble avoir actuellement le vent en poupe.
Mais aussi longtemps que fonctionnera le mécanisme qui entraîne régulièrement, les forces politiques en direction de la droite, de nouvelles droites apparaîtront par passage de la gauche à la droite.
L’extrême droite, terme utilisé par la gauche, est une notion abstraite associée à une partie de la classe politique française, en évolution depuis la Révolution jusqu’à nos jours. Elle rentre tout à fait dans la droite bonapartiste.
Avec 32,28 % des suffrages exprimés lors du 1er tour de l’élection présidentielle de 2022 (en additionnant les votes qui se sont portés sur Marine Le Pen, sur Éric Zemmour et sur Nicolas Dupont-Aignan), cette droite française est mathématiquement apparue comme le courant politique dominant en France.
2. Les attentats, les risques pour nos libertés et pour la démocratie
Les groupes de gauche, se caractérisent par leur rejet des institutions, leurs critiques radicales du système et l’utilisation de la violence pour parvenir à leur fin.
Ils se rapprochent de certains djihadistes, combattent une société injuste, désirent reconstituer un monde meilleur, rejettent les valeurs bourgeoises, le matérialisme, le capitalisme et son corollaire la mondialisation.
Les règles de la démocratie ne s’appliquent que lorsqu’elles sont favorables à la cause. En cas d’échec électoral par exemple, la légitimité du système est remise en cause et la rue doit alors parler.
Dans un premier temps, grèves, manifestations, résistance civile, dans un second temps la révolution qui abattra le système capitaliste et établira une société rêvée qui n’est en fait qu’une dictature d’un petit nombre d’illuminés soutenus par des imbéciles utiles.
Les médias de gauche tentent de rendre la droite responsable des attentats.
Pourtant dans ce domaine, la gauche extrême dont on ne parle jamais possède plusieurs longueurs d’avance.
En Allemagne de l’Ouest : Fraction armée rouge.
En Belgique : les Cellules Communistes Combattantes (CCC)responsables de 28 actions de propagande armée.
Les CCC étaient en contact avec Action directe, la Fraction armée rouge et les Brigades rouges.
En France : NAPAP, Brigades internationales vont se rejoindre pour aboutir à la création d’Action directe.
Voilà pour la gauche.
Pour la droite :
Les médias affirment que « les projets terroristes » venus parait-il des franges de l’extrême-droite, aux motivations islamophobes, antisémites ou identitaires, sont de plus en plus fréquents en France.
Tout cela est très vague, Il s’agit de projets, mais combien d’attentats ? La presse ne le dit pas.
Le ministère de l’Intérieur estime à 3500 le nombre de militants d’ultra-droite, ultra-droite divisée en plusieurs tendances, certaines étant sur le plan économique libérale, d’autres socialistes, certaines étant religieuses, d’autres rejetant la religion.
Par contre, il existe un socle commun, le patriotisme, le nationalisme et le traditionalisme.
Combien l’extrême-gauche a-t-elle de partisans ?