À Émerainville en 2021, rue de Beaubourg, dans la société euro clim, 300 à 400 Roms se sont installés illégalement, naturellement, et ont transformé le local en un véritable village avec ses rues, ses terrasses, sa place du commerce…
Pour leur chauffage et leur cuisine ils ont percé les murs extérieurs, afin d’évacuer leurs fumées. L’État et les tribunaux ont mis plus de 8 mois, pour ordonner leur expulsion et après avoir fait appel à une association payée par le contribuable, pour ne pas trop les mécontenter.
Nous avions à l’époque fait remarquer que ces pauvres gens étaient victimes d’une mafia qui organise leur venue en France, cherche leurs lieux d’implantation, les transporte sur place, leur fournit le matériel nécessaire (cuisinière, réfrigérateur….) et pour finir leur facture un loyer.
Évidemment toutes nos remarques sont restées lettre morte, l’État ayant, sans doute, d’autres missions plus importantes que d’assurer la tranquillité des Français et la salubrité de leur environnement.
Conclusion : une entreprise sans aucune aide, en difficulté financière (500 000 € de dégâts), un local vide, aucune activité pour notre ville et un procès contre l’État, procès qui sera tranché dans une dizaine d’années.
Nous connaissons le même problème avec le Clos d’Émery depuis plus de 30 ans et nous gérons ce quartier le mieux possible mais en fonction de nos moyens financiers et de nos possibilités juridiques. Dans ce domaine aussi l’État doit avoir des missions encore plus importantes que de combattre la drogue.
Conclusion : un quartier livré à lui-même avec des guetteurs qui interdisent le passage aux inconnus, une députée qui se voit refuser l’entrée dans le Clos, des habitants contraints de vivre sans éclairage public la nuit (c’est mauvais pour le commerce).
Quand il n’y a pas de punition, il y a récidive et actuellement nous sommes de nouveau confrontés à un problème d’implantation sauvage.
Au Courcerin, sur un terrain 11 517m2 appartenant à l’État (ministère écologie, développement durable et énergie) une nouvelle implantation sauvage a eu lieu avec la même organisation. Des camionnettes amènent des matériaux de construction puis les cabanes construites déposent des habitants avec le maximum d’enfants et de femmes.
Avertie de cette intrusion illégale, la police municipale s’est rendue sur place mais compte tenu de son peu de pouvoirs a attendu la police nationale, qui a constaté, la construction d’une cabane, a fait enlever les matériaux déjà sur le chantier pour l’édification d’une seconde et a précisé au responsable rom qu’il n‘était pas question d’accepter un agrandissement « du village ».
Deux jours après une seconde cabane était construite et occupée.
J’ai alors téléphoné personnellement au commissariat mais tous mes interlocuteurs possibles étaient en vacances, malades ou indisponibles. L’interlocutrice que j’ai enfin obtenue n’était pas au courant de l’affaire et a envoyé une patrouille sur le chantier. Devant l’air narquois du responsable Rom, elle a constaté qu’il y avait dorénavant deux cabanes, n’a pas voulu la détruire et a fait savoir qu’elle n’en accepterait pas une troisième.
Nous attendons la quatrième, puis la cinquième et nous espérons que la mafia qui organise tout cela en rit de bon cœur.
Notre ville va, de nouveau, subir les conséquences de ce manque de décision. Nous allons devoir assurer la salubrité des lieux, renforcer nos services de PM et faire une prière pour que les feux allumés par ces nouveaux habitants ne prennent pas dans nos forêts (risque considérable car le camp est très près des bois).
En conclusion, il me semble que la proposition faite par le maire de Nice de confier à la PM un certain nombre de nouveaux pouvoirs, notamment en matière d’expulsion est véritablement d’actualité même si l’État a horreur de confier à d’autres ce qu’il est incapable de faire lui-même.