Tout devait aller comme sur des roulettes. L’Europe devait mettre à genoux l’économie russe, en quelques mois. Poutine allait demandé pardon et se retirer de l’Ukraine.
Nos dirigeants avaient oublié les mesures de rétorsion que pouvaient prendre ce dictateur communiste qui naturellement n’est pas resté inactif (nous ne sommes pas loin des erreurs de Munich).
Il y a peu, nos ministres plein d’optimisme nous garantissaient que nous pourrions passer l’hiver au chaud, que nos réserves en gaz et en pétrole n’avaient jamais été aussi importantes et étaient nettement suffisantes pour le pays.
Soudain, sous l’effet d’une donnée que nos gouvernants ignoraient ou qu’ils avaient omis de prendre en compte, le discours changea du tout au tout et la situation de merveilleuse est devenue dramatique.
Le « quoi qu’il en coûte » et l’abondance sont remplacés par la sobriété et le rationnement (possible). On imprime déjà les tickets.
Ces positions à géométrie variable ressemblent à celles adoptées pendant la Covid période au cours de laquelle nous avons entendu tout et son contraire.
Désormais, les entreprises sont sommées de réduire leur consommation d’électricité ou de gaz de 10 % ce qui sur le papier peut paraître possible mais est inapplicable sur le terrain pour certaines activités, hauts fourneaux, boulangers…
La sobriété se fera donc par le porte-monnaie comme toujours.