Je ne supporte plus,  ou de moins en moins, ce besoin des Français et de nos médias de gôôôche, de reprocher à nos multinationales leurs bénéfices, les dividendes qu’elles versent à leurs actionnaires, le peu d’impôts qu’elles paient à un  État géré par des fonctionnaires occupés à nous pondre des textes qui nous pénalisent sur le plan international.
Les actionnaires sont nécessaires pour créer des entreprises et il est normal qu’ils soient rémunérés.
Chez  nous quand cela fonctionne bien,  il faut changer sinon cela crée des jalousies et un besoin « d’emm… » les personnes qui réussissent.
L’impôt sur la fortune en fut la preuve. Il rapportait peu, était difficilement contrôlable mais faisait plaisir à nos gauchos qui le réclament toujours.
Les grandes  entreprises, paient les impôts de production, emploient du personnel, et paient des charges sociales qui financent la sécurité sociale, le chômage, tout le régime d’assistance que nous avons et qui est l’un des premiers  au  monde et le plus pillé, les contrôles étant inexistant réellement.
Total, ne réalise par exemple  que peu de bénéfice dans notre pays, l’essentiel de ses  profits se situant à l’étranger.
Mais nous préférons  des entreprises qui perdent de l’argent comme la SNCF, l’EDF… En bref toutes les entreprises plus ou moins gérées par notre État  et dans lesquelles souvent les syndicats font la loi !!! Coïncidence sans doute.
Sommes-nous heureux, nous les contribuables,  de couvrir les déficits abyssaux de ces boîtes mal gérées ?
Pour Total, le bénéfice actuel est important mais que dire du bénéfice de l’État, sur les carburants. Je rappelle que 66 % de leur  prix est composé de taxes parmi lesquelles,  la TVA calculée sur le prix de vente et qui  augmente si ce même prix augmente.
Qu’elles ont été les super profits réalisés par notre pays du fait de l’augmentation du prix de l’essence ?
Personne n’en parle !
L’État va-t-il nous distribuer une partie de cette manne céleste ?
J’en doute sérieusement.
Par contre, Total répartira sans doute ses bénéfices entre les dividendes de ses actionnaires, les investissements et l’intéressement de ses salariés.
Les dépenaillés de gôôôche n’acceptent pas le principe des  bénéfices, présents dans tous les produits  vendus par nos commerçants.  Seule une économie dirigée à la manière soviétique peut les faire disparaître, avec les conséquences que l’on a pu voir sur leurs économies.
Pour ces apprentis politiciens dont la formation économique frise le néant absolu, le bénéfice est un vol, que le code pénal ne punit pas encore.  Pourtant quelle entreprise peut subsister sans vendre ce qu’elle produit plus cher que son prix de revient ?
Nous voulons sombrer dans la médiocrité. Nous voulons des peintres mais pas de Picasso.  Nous voulons des sculpteurs mais pas de Rodin. Nous voulons des sportifs mais pas des médaillés (nous y arrivons fort bien). Nous voulons une France médiocre dans tous les domaines, avec un enseignement médiocre pour que nos générations futures soient également médiocres.
Pour ce faire, nous avons élu une partie de nos  représentants  que nous avons jugés  en dessous de la médiocrité pour être certains de réussir.

Alors à quand toutes les entreprises françaises en déficit !