Je voudrais rendre hommage à tous nos policiers (nationaux ou municipaux). Ces fonctionnaires équipés comme les soldats de l’an II, se font insulter, attaquer et même tuer sous le regard de leur hiérarchie qui leur conseille d’intervenir le moins possible, et avec « tendresse » car il ne faut pas interrompre le commerce souterrain lequel fait vivre les cités.
Les médias de gôôôche restent silencieux lors du décès d’un représentant de la loi (exception faite pour le discours du ministre devant le cercueil) et lors des nombreux suicides de ces représentants de l’État. En revanche, ils en font des tonnes pour ces pauvres bougres de délinquants, de dealers, qui subissent avec courage et abnégation, les contrôles au faciès et les tortures dans les commissariats (sic).
La culpabilité du flic, nécessairement raciste, est recherchée par les associations qui nous pourrissent la vie et coûtent une fortune aux contribuables.
Et que dire des multirécidivistes qui écopent d’un vingtième rappel à la loi (NB pour Cap’em : le rappel n’est pas une condamnation), qui interdits de quartier s’y trouvent dès le lendemain, et qui de bonne foi et contraints seront obligés de porter plainte contre le policier qui leur aura naturellement tenu des injures et des propos inadmissibles.
Les soldats de l’An II étaient en guenilles et armés de fourches, mais avaient un idéal, des valeurs à défendre, des chefs exceptionnels et ont battu les meilleurs armées européennes de l’époque.
Aujourd’hui, nous ne sommes pas capables de maîtriser une vingtaine de jeunes qui sème le désordre dans un quartier, qui se drogue à la vue de tous, qui crée des points de passage avec contrôle d’identité, et qui traque le policier, le pompier, le médecin… 24h/24 sans même respecter les dates d’ouverture de la chasse.
Armée de mortiers d’artifice (en vente libre sur internet) d’une portée de 30 m, elle tient en respect notre police qui ne dispose pas d’armes équivalentes. Elle possède aussi des armes létales mais ne s’en sert (actuellement) que parcimonieusement et entre ses membres.
Combien de temps cela va-t-il pouvoir durer ?
Nous sommes paraît-il en guerre mais pour la gagner, il faut des moyens financiers permettant d’acheter des armes, des véhicules… Il faut aussi, des plans d’actions et l’évaluation périodique de ces plans, il faut expliquer aux civils le déroulement des opérations sur le terrain, il faut réformer notre code pénal, il faut… Il faut…
À part des coups de menton et des discours sur les tombes des victimes, rien n’est fait.
Combien de temps encore, les citoyens vont-ils accepter cette situation (cacher soigneusement par les médias de gôôôche) sans se révolter, sans se faire justice eux-mêmes, sans voter massivement pour les extrêmes ?
À quand la réforme du code pénal, une justice plus rapide, des prisons dignes d’un pays qui se dit développé ?…
Les crédits manquent même pour acheter des gilets pare-balles, les municipalités (donc le contribuable) sont contraintes de financer une police municipale pour assurer un minimum de sécurité. L’État en vertu du principe « je ne veux pas que vous fassiez ce que je ne peux pas faire » limite considérablement les pouvoirs de cette police qui est considérée comme secondaire, même si ses membres sont mieux entraînés, mieux équipés, connaissent mieux le terrain que leurs homologues nationaux.
Compte tenu des conditions de travail et du salaire, nous allons bientôt manquer d’instituteurs et de professeurs de qualité. Il serait bien étonnant que nous ne manquions pas dans un avenir proche de candidats policiers.