Dans les multiples courants qui composent EELV, l’un des plus importants prône une des idées premières des pères apostoliques de l’écologie : la décroissance.
Dans un pays où les habitants se battent pour leur pouvoir d’achat et pouvoir ainsi consommer plus, la réduction de la production n’est sans doute pas le meilleur moyen pour satisfaire ces demandes.
Les Français demandent aussi, plus de sécurité, plus de moyens pour les hôpitaux, pour la justice… Seul un état prospère et bien géré peut les fournir.
La baisse du produit intérieur brut, donc de la production nationale est évidemment contradictoire et diminuera considérablement les ressources de l’État qui ne pourra pas mettre des moyens financiers et supplémentaires à la disposition des services concernés.
L’activité humaine met peut-être en danger, les biens de notre planète mais les solutions qui nous sont proposées, manquent pour la plupart de sérieux.
Que des illuminés cherchent dans le cadre de la nouvelle religion à nous imposer le niveau et les conditions de vie du Français au moyen-âge est évidemment une absurdité.
La solution se trouve dans la recherche, le progrès technique, scientifique, (les américains l’ont bien compris et dans un cadre juridique plus simple mais aussi plus contraignant).
Manger bio coûte très cher et est à la portée uniquement des bobos.
Notre pays se spécialise de plus en plus, en combattant les vrais problèmes par de fausses solutions inapplicables.
Pays reine des grèves, du secteur public ou semi public, nos fonctionnaires et les bénéficiaires des régimes spéciaux, cessent désormais le travail pour combattre de manière préventive des textes législatifs qui leur sont encore inconnus.
Ces mêmes salariés plutôt favorisés en voulant mettre en difficultés leur patron (l’État) vont donc perturber la vie des salariés du secteur privé qui évidemment ne sont pour rien dans l’affaire.
Le gouvernement, grand responsable du mécontentement, ne fera que constater les désordres, qui coûteront cher à l’ensemble des Français et viendront soit augmenter les impôts, soit augmenter l’endettement du pays.
Il serait donc peut-être temps, de revoir les modes d’actions syndicales et par exemple :
Plutôt que bloquer les transports (ce qui gêne considérablement les salariés) refuser de faire payer ces mêmes transports
Plutôt que de bloquer les autoroutes, ouvrir les barrières de péage etc. etc.
L’usager ne sera pas alors pénalisé mais l’État sentira réellement la note à payer et ne pourra pas tenir fort longtemps.