Dans les années 80, sous gestion socialiste (les anciens amis de M. Mercier, de M. et Mme Favory, aujourd’hui candidats sur une liste LR), la mairie avait laissé construire sur le territoire municipal, un véritable ghetto qui lui fût livré clef en main.
Ce quartier difficile, posa donc immédiatement trois problèmes principaux.
L’État, les offices d’HLM étant comme d’habitude aux abonnés absents, la commune seule et sans aide aucune, développa alors plusieurs actions.
Une politique de rachat des appartements libérés (la commune possède aujourd’hui 24 logements aux Clos d’Emery) afin d’obtenir une certaine mixité sociale.
Dans ce domaine, les résultats furent excellents et expliquent largement les énormes progrès réalisés dans le cadre de la sécurité et de la tranquillité publique.
Par contre, si créer par incompétence, je-m’en-foutisme ou comme cela fut le cas en fonction d’une doctrine politique et à la portée du premier venu, modifier l’urbanisation ainsi réalisée et pallier à ses conséquences néfastes demande un investissement financier important et de très nombreuses années de travail.
Le Clos d’Emery après 25 ans d’efforts de la municipalité n’est plus un problème crucial pour notre ville.
M. Quinion, fort critique à ce jour de l’action municipale, a été l’adjoint à l’Urbanisme pendant deux mandats.
Il a suivi la politique (qui est la seule à notre avis) de ses prédécesseurs sans faire de miracle et sans idée personnelle.
A ce jour, le seul problème restant est celui de la drogue, qui n’est pas du domaine de compétence de la police municipale.
Il est étonnant que la 5ème puissance mondiale soit incapable de faire respecter la loi républicaine dans un minuscule quartier, dans lequel des bandes de jeunes (qui pour la plupart ne sont pas non plus du quartier, mais viennent des communes voisines) interdits l’entrée, vendent de la drogue et cassent systématiquement l’éclairage public afin de se protéger contre d’éventuels contrôles.
L’intercommunalité responsable de l’éclairage du bois de la gare, a écrit à la mairie depuis des années, qu’elle ne remettrait pas en état l’éclairage public, qui est détruit systématiquement dès qu’il fonctionne. La mairie a été contrainte de faire de même.
Par contre, elle a décidé, la construction d’un pylône, qui lui a été vendu comme étant indestructible.
La mise en place de cet investissement coûteux aurait dû se faire en mars mais a été retardé du fait du confinement et de la désorganisation des entreprises, qui en a résulté.