Amoureux de l’histoire en général et de celle de mon pays en particulier, je ne comprends pas le raisonnement de tous ces intellectuels « de gauche » qui haïssent la France et jugent son passé à l’aune des valeurs actuelles.
Chaque pays possède ses zones d’ombre et ses zones de lumière.

– La démocratie athénienne (qui n’avait de démocratie que le nom) reposait pour son économie sur l’esclavage.
– Il en fut de même pour l’Empire romain, les états américains du sud et même plus proche de nous, pour l’Union soviétique dont les prisonniers politiques étaient de véritables esclaves.

Et que dire des rois africains qui fournissaient « la marchandise » parmi leurs sujets ou leurs ennemis ?
Que dire du réseau arabe qui se chargeait du transport jusqu’à la mer…
Napoléon a été un grand homme, il a créé un État fort avec des lois et des institutions que nous utilisons encore aujourd’hui. Il a aussi mis fin aux excès de cette révolution bourgeoise qui au nom de nobles idées abolissait l’esclavage mais avec l’invention de la guillotine découpait en morceaux ses opposants.
Ainsi vu sous cet angle, la célébration du 14 juillet n’a plus lieu d’être, même au nom de la déclaration des droits de l’Homme dont l’essentiel est compris dans la déclaration d’indépendance des États-Unis de 1776.
Nous devrions aussi rayer de notre histoire la troisième République qui n’a pas su nous protéger contre l’envahisseur allemand, qui a fait place à l’État français collaborateur et dans ces conditions le 8 mai, fête de la Victoire n’a pas lieu d’être (je rappelle que le président Roosevelt considérait la France comme un pays ennemi et désirait qu’elle soit traitée comme telle).
Les histoires de tous les pays européens comportent des zones d’ombre souvent beaucoup plus sombres que les nôtres (massacre des amérindiens aux États-Unis, extermination des peuples d’Amérique du Sud pour l’Espagne…).
La France est la seule à s’auto-flageller, à reconnaître ses erreurs passées, à subventionner des associations qui la haïssent et qui veulent son éclatement. Il est temps que cela cesse, je suis fier d’être Français, je sais ce que mon pays a apporté au monde et bien que, loin d’être un bonapartiste convaincu, je considère que l’épopée napoléonienne est une page importante de notre histoire qui mérite d’être commémorée.