L’Appel du 18 juin 40, est avant tout l’appel d’un homme seul, refusant la défaite et toutes ses conséquences, alors que le gouvernement se résignait à l’anéantissement de la France, au profit d’un régime totalitaire et sanguinaire. Alors que tout semblait perdu.
Seul, depuis Londres, où il trouva un allié fidèle de la première heure en la personne de Winston Churchill, le Général de Gaulle lança cet appel.
Ce sursaut patriotique, peu entendu à son origine, allait  mois après mois, forger un véritable espoir au sein de notre nation.   
Peu à peu, les Français refusant l’inacceptable, vinrent rejoindre et grossir les rangs des Forces Française libres, cette résistance qui, dans la brume épaisse de l’occupation, dessina l’horizon de notre libération.
Le rôle du Général de Gaulle, et celui de la résistance armée, qu’il a suscité et incarné jusqu’à la Libération, mais aussi sa clairvoyance quant à la reconstruction, la création bilatéral de l’alliance Franco-Allemande, son engagement et sa détermination à maintenir une France forte, respectée et conquérante dans une Europe moderne, resteront à jamais gravés dans l’Histoire de notre Nation, et dans celle de l’Europe toute entière.
Le 18 juin 40, c’est avant tout le point de départ d’un état d’esprit, qui eut ses prolongements jusqu’aux années 70.
Ainsi, tous les patriotes courageux, des hommes politiques visionnaires et avisés, sont devenus les pères fondateurs d’un nouveau modèle de société, permettant à la nation de se réunifier et de se reconstruire, autours de principes institutionnels et philosophiques solides, servant la cause de l’homme, celle du progrès et de la paix.
En cette journée du 18 juin, réfléchissons à l’ardente obligation de garantir et de pérenniser les grands principes du fonctionnement de notre pays, et de renouer avec sa grandeur et son autorité.

DE GAULLE a :
– recréé une France forte sur le plan industriel mais aussi sur le plan agricole.
– Il n’a jamais cru à une paix éternelle  sur notre continent.
– Il n’a pas voulu accepter le protectorat des américains qu’ils considéraient comme des alliés mais  dont la devise a toujours été « AMERiCAN FIRST ».
Il serait bon que nos gouvernements pensent d’abord eux aussi à la FRANCE, qui n’en peut plus de s’excuser à tous propos vis-à-vis du monde entier.  
Il fut le partisan de l’énergie et continua le processus d’armement nucléaire, mis en place  par la 4^ème République.
En ce début de 21^ème siècle, l’Europe se retrouve dans une situation d’instabilité, la guerre, et sa cohorte de victimes civiles et militaires, frappent à sa porte.
Sommes-nous prêts à supporter le moindre conflit ?
À l’occasion de ce 83^ème anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940, formons le vœu que la paix et la prospérité reviennent sur notre continent et que chacun d’entre nous, avec les moyens dont il dispose, œuvre pour un monde plus respectueux de l’être ’humain

Vive la République,
Vive la France.