Nos prisons sont indignes d’un pays développé, et nous avons été condamnés plusieurs fois par la cour de justice, sans que pour autant nos gouvernements successifs prennent les mesures nécessaires.
Ceci démontre à l’évidence l’inutilité des instances internationales.
Nos prisons comptent près de 69 000 détenus alors que notre capacité d’accueil n’est que de 58 000.
Ce sont les détenues non encore jugés donc présumés innocents qui subissent les conditions carcérales les plus dures. Un comble !
Et que dire des conditions d’hygiène ?
Toutes les promesses de construction étaient bidons et non financées.
Si, par miracle, les dernières promesses étaient réalisées, elles seraient alors opérationnelles que dans 10 ans, la construction en France étant très lente comme chacun le sait.
Devant ce dilemme les juges appliquent donc des peines de substitution ce qui explique que de nombreuses personnes arrêtées en flagrant délit se retrouvent dans la rue le jour même de leur arrestation et font un doigt d’honneur aux policiers qui les ont attrapées.
Ces policiers démobilisés ont dû se réjouir de la kermesse organisée dans la prison de Fresnes, avec courses de karting et autres réjouissances.
Notre pays est un pays de contraste qui n’a pas le moyen d’entretenir ses geôles mais pour cacher sa misère organise des grandes fêtes pour distraire ses prisonniers.
Je pense, quant à moi, qu’il manquait après la fête foraine, un feu d’artifice.
Dans les années 80 sous l’influence des associations caritatives le délinquant n’était pas responsable de ses actes lesquels lui étaient imposés par la société.
Tous les délinquants étaient des pauvres irresponsables.
C’était l’époque des grands frères, des matches de foot entre les policiers et les jeunes, des bisousnours et des irresponsables.
Tout délit doit être sanctionné, toutes peines exécutées, dans des conditions dignes et doit s’accompagner d’une politique de réinsertion efficace.
Enfin nous devons faire face aujourd’hui aux problèmes posés par les Roms. L’État (nous les contribuables) paie des fortunes à des associations pour reloger ces pauvres hères qui sont rentrés en France avec l’aide d’une mafia, mais à ma connaissance ne dédommage pas les propriétaires de locaux qui ont été squattés et nous ne possédons pas les résultats de la lutte contre ces organisations.
La législation sur les occupations illégales d’immeubles est un scandale. À quand des textes modifiant cette situation juridique, qui intéresse plus les citoyens que des textes sur le port de la cravate, la longueur des piscines et même le look et les élucubrations de nos députés de la Nupes.