Trente-cinq salariés risquent de se retrouver à Pôle Emploi à cause d’une intrusion dans le bâtiment d’une société située au 31, boulevard de Beaubourg.
Véritable calamité des temps modernes, l’occupation des locaux d’habitation et industriels est de plus en plus monnaie courante.
Dans le cas d’espèce, tout débute il y a près de deux mois.
A cette époque deux familles, ont repéré un immeuble apparemment à l’abandon. Ces personnes, qui font parties de la communauté Roms, s’introduisent par effraction à l’intérieur des lieux et se mettent à leur aise.
Dès qu’il eut connaissance de cette intrusion, le gérant de la société Euro Immobilier entame une procédure judiciaire pour obtenir l’expulsion des intrus par la force publique.
Une procédure qui demande du temps et une grande patience, le temps que celle-ci aboutisse. Les familles sont indélogeables. En clair, vous pouvez être propriétaire, payer impôts et taxes, donner du travail à une quarantaine de collaborateurs… la justice laissera en paix ceux qui sont dans l’illégalité sans prendre en compte les conséquences pour les propriétaires.
L’occupation de locaux professionnels semble être à la mode actuellement. Une centaine de Roms, qui occupait une société à Noisiel, devait être expulsés par la police mardi 13 octobre. Dans la nuit de lundi à mardi la petite troupe décida de changer d’air. Les familles embarquèrent dans leurs véhicules avec armes et bagages. Discrètement les nomades filèrent vers Émerainville rejoindre leur avant-garde qui avait préparé leur arrivée boulevard de Beaubourg.
Désormais, il y a à l’intérieur de l’édifice 150 à 200 personnes qui sortent régulièrement des lieux pour faire les poubelles à la recherche d’objets susceptibles d’être revendus.
Le gérant de la société ne peut que constater l’ampleur des dégâts. Dégâts matériels tout d’abord car une telle intrusion laisse des traces. Les portes ont été forcées, les vitres brisées et l’intérieur mis à sac. Il faut aussi tenir compte des conséquences économiques. La société Euro immobilier, spécialisée dans la climatisation, était basée dans la ZAC de Champigny-sur-Marne. Dans le cadre du Grand Paris, elle faisait l’objet d’un arrêté d’expropriation. Le gérant avait pris ses précautions en achetant les locaux du boulevard de Beaubourg à Emerainville. Il avait prévu d’en prendre possession en septembre 2020, de réaliser des travaux avant d’y emménager en janvier 2021.
Désormais toutes ces prévisions n’ont plus lieu d’être. L’occupation remet tout en cause et surtout la pérennité des emplois.
Je crois me rappeler que notre gouvernement désirait relancer l’économie et protéger l’emploi.
J’ai apporté mon soutien et celui de la municipalité au gérant de la société et tenu informé le Préfet de Seine-et-Marne, M. Thierry Coudert.