Commencé à 19h le conseil municipal se termina vingt-deux minutes après.
Un exploit mais avec l’opposition que nous avons nous pouvons encore faire mieux.
Les partisans de Cap’em étaient venus dans le public pour manifester bruyamment lors désaccords sur chaque point de l’ordre du jour et M. le Maire dû, dès le début de la séance, faire respecter la loi c’est-à-dire exiger le silence dans la salle.
Le compte-rendu fut accepté à l’unanimité avec une réserve cependant sur son titre. Mme Favory arguant que « compte-rendu » utilisé depuis plus de trente ans devait être remplacé par « procès-verbal ».
Elle avait raison mais l’importance de la réflexion n’échappa à personne et Cap’em apporta brillamment ce soir-là, depuis plus d’un an de mandat, sa seule et unique pierre à l’édifice.
Puis vint l’ordre du jour sur le remplacement de M. Le Meur qui a été démis de ses fonctions par le tribunal administratif en date 25 août 2021. Le remplaçant, M. David Fabre, n’était pas présent, n’a pas pris contact avec la mairie et son entrée au conseil municipal fut donc impossible. Peut-être est-il en désaccord avec son groupe, peut-être ne veut-il plus travailler avec ses colistiers ? Aucune explication ne nous a été fournie et Cap’em est resté muet sur ce point pourtant très important.
Cap’em se désagrège et ne dit pas toujours la vérité.
M. Quinion lut une déclaration qui vaut de l’or et que nous reproduisons ci-dessous.
« Quel spectacle vous donnez aux administrés !
L’équipe « Émerainville au cœur » fait une parfaite démonstration de la haine envers son opposition Cap’em.
Orchestrer en catimini avec autant de minutie et de mensonge la démission d’office de Bernard Le Meur pendant ses congés estivaux. Ben vous l’avez fait, bravo !
Par contre vous êtes tous responsables. Cela prouve une nouvelle fois le degré de manipulation de l’équipe majoritaire avec une franchise absolue. Ayant eu connaissance de cette cabale, j’appelle çà une cabale, que le 30 août nous sommes en cours d’analyse des pièces du dossier communiqué et là on rigole un peu.
Bien évidemment nous engageons un recours devant la cour d’appel de Paris. Notre avocat maÎtre XXX a déposé une seconde requête pour demander le sursis de l’exécution de jugement parce que c’est honteux ce que vous avez fait.
Je me fais un plaisir de vous donner une copie de ce mandat. Concernant les requêtes je vous laisse le soin de vous rapprocher de votre cabinet XXX je pense que vous avez dû l’avoir cet après-midi. Nous rendons responsable toute l’équipe majoritaire et attendons vivement le jugement final. C’est honteux ce que vous avez fait. »
Qui peut écrire des sornettes pareilles ?
La lecture du texte permet de se poser des questions sur les qualités de l’écrivain de service, sur le côté enfantin des termes employés et surtout, sur le manque de précisions qu’il n’apporte pas sur l’affaire en elle-même.
Nous aurions aimé que M. Le Meur, présent dans le public bien bronzé et en pleine santé, nous explique par l’intermédiaire de son ex chef de liste les raisons de son absence, les raisons de son inaction lors du procès en première instance…
Nous eûmes rien de tout cela mais nous avons dû subir la lecture d’un texte débile, nous traitant entre autres, de menteurs.
On rappelle que :
– M. Quinion a été averti de l’obligation faite à tous les élus de participer aux bureaux de vote compte tenu du nombre nécessaire de personnes (30 pour tenir les 10 bureaux),
– Deux membres de sa liste ont accompli leur devoir.
– Les seules excuses pour l’absence sont :
M. Le Meur a été convoqué par lettre déposée dans sa boîte par la police municipale.
En tout état de cause il ne pouvait pas ignorer la date des élections et l’obligation d’être présent.
Retraité, il n’était pas malade, mais était dans le sud de la France dans sa résidence secondaire.
L’équipe municipale n’est absolument pas responsable de la carence des membres de Cap’em. La sanction a été donnée par le tribunal et non par la majorité. Une affaire semblable s’est déroulée à Pontault où deux conseillers ont été démissionnés par le tribunal.
M. le Maire répondit que le tribunal avait prononcé sa sentence, que si M. Quinion faisait appel, la cours statuera et que son jugement fera autorité.
Il n’est pas dans les habitudes de la mairie de contester un jugement quelconque mais nous constatons que M. Bernard Le Meur n’a pas tenu, alors que la loi l’y obligeait, un bureau de vote et qu’il ne s’est même pas présenté pour se défendre le jour du jugement.
Quoi qu’il en soit, les élus Cap’em seront au nombre de cinq et non plus de six jusqu’à la décision de la cours d’appel ou de l’accord de M. Fabre, car l’appel n’est pas suspensif.
De même, ils ne seront plus représentés à la commission festivités, évènementiel, protocole et communication ainsi qu’à la commission vie culturelle et associative que M. Le Meur suivait lorsqu’il n’était pas chez lui dans le sud de la France.
La suite de l’ordre du jour était relativement simple même si certains votes furent pour le moins étonnants (ainsi le vote négatif concernant la rétrocession à la mairie de la place de la rose bleue et de la voirie appartenant à l’ASL du bois d’Émery).
Les habitants apprécieront non seulement l’intention mais le prétexte totalement ridicule surtout pour un ex-adjoint à l’urbanisme.
Mais Cap’em nous a habitués à des surprises (voir l’opposition au grand projet écologique mené par la mairie et l’Épamarne).
Nous avons constaté également une méconnaissance certaine de notre opposition qui ne connaît pas la différence entre vacataires et intervenants extérieurs.
On peut se demander les domaines qu’elle connaît un peu.
En droit elle perd tout.
En urbanisme elle a tout oublié.
En environnement, elle n’étudie pas les dossiers sérieusement ou ne les comprend pas.
En gestion de son équipe c’est une horreur
En … en ….
Heureusement que Cap’em a été battu aux dernières municipales et heureusement que ce groupe aura disparu pour les prochaines.