Notre Dotation globale de fonctionnement qui était de 1 900 000 € en 2012 est de 770 000 € en 2022 et sera encore réduit à 750 000 € en 2023.
L’État fait des économies sur le dos des collectivités locales sans songer aux conséquences et en pensant que les contribuables rendront les maires responsables des augmentations des tarifs des services rendus, des impôts locaux etc. qui, nécessairement découleront de ces diminutions de dotations.
Les taux des emprunts augmentent et nous avons décidé de sortir des taux variables qui risquent d’augmenter fortement, pour prendre des taux fixes, le tout sans pénalité d’aucune sorte, les contrats prévoyant cette possibilité durant la durée des emprunts. Nous avons profité de taux variables très bas et nous passons au taux fixe dès la hausse de ces taux.
NB : La compétence de nos oppositions (LR-PS animaliste) et Verts, éclate encore au grand jour et il suffit de relire les comptes rendus des CM depuis 2020 pour constater qu’elles voulaient augmenter les emprunts alors que nous n’en avions pas besoin à l’époque.
Il est vrai que toutes les baisses d’impôts locaux que nous avons faites ont été traitées de baisses démagogiques. Nous espérons donc que si nous devions augmenter le taux de la taxe foncière, cette hausse sera saluée comme salutaire, notamment pas M. Huleux.
L’État décide d’augmenter les salaires des fonctionnaires municipaux (qu’il ne paie pas), sans même se préoccuper des possibilités financières des communes qu’il asphyxie par ailleurs.
Nous vivons dans un régime de fous. Au niveau des communes l’État décide de presque tout (recettes comme dépenses) mais ne paie rien puis reproche aux municipalités d’augmenter les impôts locaux.
L’inflation, la guerre, les reconstitutions de marge conduisent à une augmentation des fluides dont le prix est multiplié par 3-4-5.
C’est dans ce contexte qu’une commission finances, a eu lieu le 20 octobre 2022 sans CAP’EM.
Ce groupe réclame en permanence des justifications, des informations qu’il convient, sans doute, d’apporter au domicile de ses membres qui n’ont pas le temps compte tenu de leur grande activité professionnelle (3 sur 6 sont à la retraite) et de leur immense responsabilité, de se déplacer à l’Hôtel de Ville.
La réunion étant en mairie CAP’EM l’a désertée, mais après avoir réclamé des documents supplémentaires à ceux déjà fournis.
Toutes les collectivités locales sont à ce jour en difficultés financières.
L’État voudrait supprimer les communes qu’il ne s’y prendrait pas autrement, à moins qu’il ne désire les obliger à augmenter les impôts pour ne pas oser le faire lui-même.
Émerainville, qui a une très bonne situation financière due à une gestion rigoureuse, n’aura pas de problème pour 2022, mais se pose des questions pour 2023 et la suite.
Comme dans toutes les communes, des économies, des augmentations de prix, sont donc à l’ordre du jour, afin de ne pas supprimer des services entiers comme le feront certainement d’autres villes.
La commission a passé en revue toutes les possibilités acceptables pour les Émerainvillois, dans le contexte actuel.
Ainsi et par exemple,
– les illuminations de Noël seront réduites au maximum, non seulement dans un but écologiste mais aussi dans un but financier ;
– la fauche tardive sera pratiquée ;
– 1 réverbère sur 3 sera éteint, etc.
2. La commune depuis des années a investi pour réaliser des économies d’énergie et la commission a examiné deux tableaux :
– Le premier concerne les travaux entrepris depuis 2016 pour diminuer notre consommation énergétique car contrairement aux écolos nous ne discourons pas mais nous agissons.
– Le second est un relevé des consommations d’électricité de nos écoles. Ce tableau permet de constater une diminution globale de 30 % qui compense, pour partie mais pour partie seulement, la hausse des tarifs.
3.Tarifs des services publics :
l’augmentation de ces tarifs a été abordée mais sera fonction des chiffres figurant sur le projet de compte administratif 2022 qui sera établi début novembre. Ce projet permettra d’avoir une idée précise du budget 2023.
4.Le personnel
Un état des départs prévus en 2023 et 2024 du personnel a été dressé :
– 4 départs à la retraite en 2023 ;
– 7 départs à la retraite en 2024 ;
– 2 départs pour raison professionnelles ou personnelles.
Aucun de ces départs n’est motivé par des conflits avec les élus majoritaires comme le prouve l’absence totale de procès.
Ces départs posent d’énormes problèmes, les demandes d’emploi étant des plus rares sur le marché du travail.