Pendant des années notre état omnipotent n’a eu de cesse d’aider les entreprises pour se « débarrasser » des seniors sans fixer l’âge à laquelle un adulte tombe dans cette catégorie.
Ainsi, pour la SNCF l’âge limite serait de 51-52 ans et pour la RATP de 35-36 ans, pour les fonctionnaires de 20 -25.
En général on devient seniors plus vite dans le secteur semi-public et public, que dans le privé.
Les temps changent et comme en matière nucléaire, nos dirigeants prêchent aujourd’hui le contraire de ce qu’ils prêchaient hier. Nous devons désormais employer sous peine de sanctions à définir nos anciens pour profiter de leur expérience, de leur stabilité et de leur sérieux.
Nous allons donc désormais entrer dans une politique de quota, comme en matière d’emploi homme-femme.
Dans le domaine politique, la jeunesse comme qualité a fait long feu et le manque d’expérience, des membres de nos gouvernements a été criant ces derniers années avec des conséquences négatives importantes.
Par contre, il serait intéressent de connaître l’âge moyen des conseillers municipaux de nos 36 000 communes.
À Émerainville, si l’âge minimum des seniors est fixé à 51 ans, 5 conseillers sur 29. S’il est de 65 ans, 12 conseillers sur 29.
La plupart des petites communes détiennent des seniors dans leurs conseils municipaux.