Un peu comme le pilote qui, sans boussole ne sait pas où il va et change fréquemment de direction, Cap’em a en deux années d’opposition modifié ses angles d’attaques.
1 – La période judiciaire. On conteste tout, on va devant les tribunaux et on cherche la victoire sur le tapis vert en tentant d’oublier que l’on a perdu sur le terrain. Pour se consoler et ne pas perdre la face, le coût financier importe peu.
Cette période fut un échec la majorité est toujours la majorité et a gagné tous les procès.
2 – La période des attaques personnelles. Il s’agit de discréditer le maire et son équipe, de se faire passer pour les protecteurs des salariés de mairie lesquels sous les ordres d’un tyran seraient considérés comme des manants serviables et corvéables à merci.
Emporté par sa folie de critiques sur le travail accompli le groupe pensant traîné dans la boue les élus majoritaires ne fait que mettre en doute les compétences des services municipaux.
3 – La période de la délation. Elle consiste à prévenir le préfet, le sous-préfet, le tribunal administratif, le procureur, la cour des comptes, l’évêque de Paris, le pape, le grand mamamouchi de toute anomalie si petite soit elle.
Cette stratégie n’a aucune conséquence sur le travail et les décisions municipales mais encombre, sans doute, les services des autres administrations.
4 – La période du n’importe quoi. Cap’em tente de démontrer que la majorité veut lui prendre ses élus qui sont d’une compétence extraordinaire, (compétence prouvée par les résultats exceptionnels obtenus par l’opposition depuis 2 ans). Évidemment il n’en est pas question, nous n’acceptons pas les traîtres à leurs collègues ou à leurs idées.
CAPEM étant comme chacun le sait, composé d’hommes et de femmes de lettres, déclare la guerre de l’orthographe, relevant les fautes des autres sans s’occuper des siennes. C’est puéril agaçant, mais nous savons qu’il est impossible de parler de philosophie avec des australopithèques.
Ainsi, nous avons appris par sa femme que M. Favory, qui traite le personnel municipal de bande de GUIGNOL« E » avait le droit de dénoncer les fautes des uns tout en en faisant lui-même car le français n’est pas sa langue maternelle. Bizarre ! Son épouse qui a fait français en première langue, ne veut pas nous donner un « blanc sein » (comprendre sans doute blanc-seing).
Quant à Mme Touchard elle confond l’infinitif et le participe passé, ce qui pour un verbe du premier groupe ne choque personne à l’oral, mais attention à l’écrit.
Tout cela nous permet de nous amuser et remplace aisément les émissions dites comiques de la télévision.