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Ce qui aurait fallu faire !

Alain Kelyor

« Protéger, tester, isoler, tracer puis soigner ». Ces actions logiques, et évidentes, n’ont pas été faites lors de la première vague ni lors de la seconde qui sévit actuellement.
Protéger : nous n’avions pas de masques.
Tester : nous n’avions pas de tests.
Isoler : nous avons enfermé toute la population plutôt que les malades.
Tracer : sans test c’est impossible.
Soigner : nous n’avions pas assez de lits, de personnel…
Par contre pour continuer à être les rois de la « paprasserie », notre administration aux abois a réinventé, les autorisations de sortie, ces fameux « ausweis » bien connus en 1940 et dont l’efficacité est redoutable, non pas pour la maladie mais pour le porte-monnaie du contribuable.
Nous avons donc actuellement une autorisation pour aller faire ses courses, pour aller faire du sport, pour aller à la messe, pour faire pisser le chien, pour aller travailler …, le tout assorti de conditions particulières concernant la distance, le temps, l’heure…
Évidemment tout cela ruine totalement notre économie et je ne suis pas certain que nous pourrons rembourser la dette de notre pays avant une bonne dizaine de générations et au prix d’un effort fiscal important du contribuable.
A ce jour une question se pose : serons-nous en retard par la grâce de cette merveilleuse administration, sur les achats de vaccins.
Les allemands, les italiens, les espagnols sont prêts, et nous ?
Nous attendons sans doute un haut, voire très haut comité Théodule (en cours de constitution pour occuper quelques fonctionnaires nouveaux,)  afin d’acheter  des  vaccins.
A propos pas de nouvelles de l’institut Pasteur et des laboratoires français dans la recherche d’un remède ? Sommes-nous toujours à la pointe du progrès dans la recherche médicale ?
Le pouvoir législatif semble se laver les mains du problème et l’exécutif réfléchit à la constitution  d’autres comités « supérieurs », comités composés de médecins qui ne sont pas d’accord entre eux.
Cette « organisation » donne des résultats catastrophiques et ainsi en  Corée du sud, pays démocratique ou le nombre d’habitants est équivalent au notre, compte depuis le début de l’épidémie 400 morts alors que  nous en sommes à 50 000.
Et que dire de notre économie ?
Depuis de nombreuses années nous faisons partie des pays communistes si nous tenons compte du taux global des prélèvements fiscaux et de l’omni-puissance de notre administration tentaculaire qui nous dicte notre vie de tous les jours (pour notre bien paraît-il) mais aussi notre pensée.
Nous suivons donc la destinée normale de ces pays qui ont vu leur économie décliner, le niveau de leurs habitants s’abaisser considérablement et qui ont fini par exploser.
Notre armée de fonctionnaires, sans responsabilité aucune, sans culture de la « gagne » invente  des textes à répétition croyant que cela résout les problèmes.
Il paraît que nous sommes prêts à perdre un peu de notre liberté pour obtenir plus de sécurité.
Quelle liberté peut-on encore nous retirer ?
La liberté de penser : nous devons accepter la pensée unique. 
La liberté d’expression : des mots, des phrases entières nous sont interdites sous peine de sanctions pénales (un p’tit noir, la quinzaine du blanc au galerie la Fayette, père, mère, mademoiselle, bonne gestion de père de famille…).
Ecoutez un discours du général De Gaulle, vedette des medias actuels pour constater le chemin parcouru par la censure. Un seul de ces discours l’enverrait aujourd’hui en prison. La liberté de circuler : limité aujourd’hui mais  tout est  fait pour la suppression des voitures qui permettent plus de 70 % des transports.

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