Je vais peut-être me répéter, mais avant le vote du second tour, je voudrais répondre aux principales critiques faites par les oppositions de droite comme de gauche, à ma situation personnelle et aux résultats obtenus depuis de nombreuses années par les listes successives que j’ai eu l’honneur de diriger.
Je demeure à Malnoue et j’ai mon cabinet d’expertise comptable également au Hameau. Je paie mes impôts à la commune et ce n’est pas le cas d’un membre de la liste Cap’em.
Le maire remplit-il sa fonction normalement ?
Je suis tous les matins en mairie vers les 10 h et j’en ressors entre 21 h et 23 h,
et ce, 5 jours et demi sur 7 même en période de pandémie. Où étaient nos oppositions de mars à juin ?
Les fondateurs de l’une des deux oppositions ont travaillé avec moi et avec Émerainville au Cœur pendant douze ans et jamais je n’ai entendu une critique sur ce sujet de leur part. Jamais ils n’ont remis en cause ma légitimité.
2 J’abandonne l’intercommunalité :
Dans ce domaine aussi les époux Quinion, M. Bernard Le Meur et Mme Martine Stocker connaissent parfaitement le problème et ont approuvé ce qu’ils me reprochent aujourd’hui, c’est-à-dire mon absence au conseil communautaire qui n’est qu’une simple chambre d’enregistrement sans opposition réelle.
Par contre, nous nous intéressons de très prêt à ce qui se passe à Paris Vallée de la Marne et nous sommes toujours présents à toutes les commissions de travail,
M. Quinion, Mme Stocker, M. Le Meur, non élus communautaires, ont sur ma proposition été acceptés par l’intercommunalité pour représenter notre commune dans certaines commissions, les deux élus officiels (Mme Fabrigat et moi-même) ne pouvant être présent à chacune d’elles, d’autant plus qu’elles se réunissent souvent le même jour, à la même heure.
La ville perçoit de l’intercommunalité ce qu’elle doit percevoir et notre politique de souveraineté communale ne remet pas en cause les rapports économiques que nous entretenons ou que nous sommes obligés d’entretenir avec Paris Vallée de la Marne.
Les reproches de Cap’em baignent donc totalement dans l’hypocrisie et ceux des verts dans l’ignorance.
3 La Francilienne, l’A4, l’aérodrome Émerainville, la gare SNCF
Pour ces quatre dossiers, nous sommes en face de partenaires (l’Etat, la Région, l’aéroport de Paris et la SNCF) qui nous considèrent comme des lilliputiens et pour lequel notre avis est plus que secondaire.
L’A4 et la 104 furent classés projets d’intérêts publics, ce qui dessaisissait du dossier les communes.
Pour l’A4, nous avions prévu l’engorgement aux heures de grande circulation. C’est fait depuis longtemps. Nous avons obtenu un revêtement ville alors qu’initialement, il avait été installé un revêtement campagne beaucoup plus bruyant.
Pour la Francilienne, nous nous sommes opposés à son tracé et à son élargissement contrairement aux verts et aux socialistes, qui ont adoptés une position à géométrie variable, selon que leurs amis étaient au pouvoir ou ne l’étaient pas.
Mis devant le fait accompli, nous nous battons aujourd’hui pour obtenir une réduction des nuisances (bruits et qualité de l’air) bien que ces domaines soient de la compétence de Paris Vallée de la Marne.
Nous avons effectué des mesures de bruits qui prouvent que le bruit est resté sensiblement le même après l’élargissement.
Nous avons demandé la plantation d’arbres le long du mur, côté Francilienne et nous plantons nous-même des arbres toujours le long du mur, mais côté habitations.
Pour l’aéroport, depuis des années, nous nous battons contre le bruit des avions école. Nous avons réussi en son temps et en participant financièrement, (ce qui nous a été reproché par notre opposition,) à installer des silencieux sur les pots d’échappement, et nous participons aux actions entreprises par toutes les associations de défenses des riverains.
Gare SNCF, depuis des années nous demandons la remise en état de l’ascenseur qui n’a que très rarement fonctionné et nous participons activement avec la ville de Pontault, aux études concernant les transformations indispensables de cette gare (escalator et accès aux quais pour les handicapés).
Pour tous ces problèmes, je rappelle que l’adjoint à l’Urbanisme pendant 12 ans a été M. QUINION, qui pendant ces longues années n’avait pas de recettes miracles qu’il semble avoir depuis sa sortie de notre groupe.
4 Entretien des lacs et des espaces verts en général
La situation est compliquée dans ces domaines compte tenu du nombre de responsables. Pour les rues, certaines doivent être entretenues par la commune, d’autres par l’intercommunalité, d’autres par le Département, certaines par la Région. Nous avons établi une carte avec les voies coloriées en fonction de leur responsable.
Pour les espaces verts il en est de même. Évidemment, l’habitant ignore toute cette complexité et rend responsable la mairie de tous ces maux. Il est excusable mais les membres des listes qui se présentent aux élections font preuve de grande fausseté quand ils vont semblant de ne rien connaître.