Le récent article paru dans le parisien concernant l’affaire PYLOS mérite à mon sens quelques précisions :
Il est inutile de débattre d’une affaire en cours devant la justice. Après le jugement d’appel il sera temps. Il existe, me semble-t-il, des sujets actuellement plus importants pour notre ville (notamment l’accessibilité de la gare d’Émerainville-Pontault ).
Je note au passage que nous devons l’intervention de la presse à notre opposition verte qui comme d’habitude cherche à faire peur à la commune, au Département, à la Région, à la nation, au monde entier. Par contre, LR et PS sont restés sans réaction, M. COURTOIS chef de la police municipale d’Émerainville ayant géré le dossier. Nous nous interrogeons sur les raisons de sa présence dans une liste d’opposition municipale, lui qui ne possède aucun intérêt sur la commune.
La mairie a été condamnée en première instance mais en tant que « responsable sans faute », ce qui ouvre des possibilités nouvelles.
Tous les papiers à disposition, tous les échanges de courriers entre M. COURTOIS et la société PYLOS, permettent de constater que les deux parties étaient d’accord sur la hauteur de la terre à déposer sur l’ensemble du terrain. Certaines affirmations du capémiste ne correspondent pas à la réalité, mais ça c’est politique et explique sa présence dans la liste d’opposition.
La terre a été déposée gracieusement par l’entreprise choisie par M. COURTOIS, ce qui a permis une économie de l’ordre de 700 000 € à l’entreprise PYLOS.
Avec le recul du temps, force est de constater que la mairie n’aurait jamais dû s’occuper de la mise en sécurité du terrain pour réduire à néant les dangers que courraient les occupants illégaux.
Elle aurait dû exiger de l’entreprise la mise en sécurité à ses frais dans les délais les plus rapides sachant qu’en cas d’accident la responsabilité pénale du dirigeant aurait été engagée.
Sans l’intervention de la mairie, la mise en sécurité du terrain aurait demandé des mois et des mois. Il y aurait eu certainement des accidents graves mais aucun procès contre la mairie
Le Maire,
Alain KELYOR