Le groupe Cap’em possède deux visages.
Le premier, celui qu’il montre au conseil municipal est taciturne, silencieux et frise la mélancolie.
Le second, celui qu’il dévoile sur son Facebook ou sur sa lettre d’information est accusateur (évidemment sans preuve), mensonger et totalement indigne d’élus qui sans en être capables voulaient conquérir l’Amérique.
Les attaques personnelles fusent et désormais la mairie se doit de protéger ses fonctionnaires et ses élus ce qui va naturellement augmenter les frais d’avocats, frais dénoncés par ailleurs par le leader de Cap’em.
L’affaire Pylos est bien connue de M. Quinion (maire adjoint chargé de l’urbanisme pendant deux mandats) et de M. Courtois, ex-chef de la police municipale d’Émerainville qui a reçu de M. le Maire la mission de sécuriser le terrain en cause.
La société Hubert a cessé son activité et en conséquence, a vendu son immeuble à la société Pylos.
Laissé à l’abandon, l’immeuble a été détérioré puis est devenu très dangereux pour les gens du voyage ou Roms qui tentaient régulièrement de s’y installer.
La mairie a donc mis en demeure la société Pylos de sécuriser le terrain et un accord est intervenu, la société intéressée demandant à la commune de réaliser l’opération de sécurisation. Cette dernière fut confiée au chef de la police municipale, M. Guillaume Courtois, qui proposa un transporteur et qui fit poser 60000 m3 de terre sur les 1,4 hectare du terrain et sur une hauteur de 4/5 mètres (comme cela avait été prévu avec la société Pylos).
Dans les années qui suivirent la société propriétaire a cherché à vendre son terrain et a demandé à la mairie de retirer la terre entreposée mais à ses frais. Naturellement la demande fut rejetée et les deux parties se retrouvent en justice. Les deux premières demandes en référé de Pylos furent rejetées et nous attendons le jugement en première instance.
De nombreuses sociétés (MC Donald, Aldi, Lidl, Bricomarché ont pris contact avec la municipalité pour qu’elle serve d’intermédiaire entre elles et la société Pylos. Je rappelle à Cap’em que la mairie ne possédant pas le terrain n’est pas décisionnaire en la matière et ne peut pas vendre un terrain qui ne lui appartient pas.
Pylos a refusé toutes les propositions qui lui ont été faites espérant certainement percevoir une indemnité considérable pour l’enlèvement de la terre, revendre ensuite son terrain et ainsi empocher sans doute le double de sa valeur réelle.
Entre temps et sur demande de la mairie, le terrain inoccupé a été, par l’intermédiaire de la CAPVM, classé par la Région en friche à réhabiliter.
Il est évident que dans cette affaire tous les intervenants ont intérêt à sa résolution rapide. La commune pour augmenter son potentiel commercial, l’intercommunalité pour percevoir des impôts, l’Epamarne pour toucher une prime à la transformation, la Région pour augmenter ses activités. Le classement en friche à réhabiliter permet d’obtenir l’intervention de l’établissement public foncier d’Île-de-France dont la mission est double, soit construire du logement social, soit relancer l’activité économique.
Il est évident que l’intervention de cette institution publique ne peut qu’être bénéfique, son rôle étant de racheter le terrain puis d’enlever la terre et la transporter dans des endroits où elle sera nécessaire et enfin de revendre le terrain remis à neuf aux intéressés potentiels.
La délibération proposée au conseil municipal et refusée par les élus de Cap’em (les élus verts s’étant abstenus) concernait l’autorisation donnée au Maire de signer un protocole avec l’établissement public foncier d’ÎIe-de-France.
Nous n’avons pas bien compris la position de nos deux oppositions. L’arrivée dans l’affaire de cette institution ne pouvant être bénéfique qu’à la conversion économique de ce terrain.
Les élus Cap’em, comme d’habitude, ne savaient pas de quoi ils parlaient et ne comprenaient pas l’intervention (car ils n’avaient pas lu le projet) de l’EPF ÎIe-de-France qui pour eux avait comme vocation unique le logement social. Quant aux verts, qui comme chacun sait ne sont pas partisans d’une économie libérale, ils s’abstenaient, alors qu’un établissement public était sollicité pour prendre le relai. Cela semble tout aussi étonnant.
En ce qui concerne la politique politicienne nous nous devons de relever :
Il est impossible de laisser un groupe d’opposants (trois ou quatre maximum) continuer à déverser leur bile, leur haine, leur hargne sur l’ensemble du personnel de la mairie et sur les élus majoritaires. Il faut que cette situation cesse et désormais, la mairie portera plainte lors de chaque insulte, lors de chaque diffamation, lors même de chaque propos déplacé.
M. Quinion regrette l’importance du montant des honoraires payés par la mairie à ses divers avocats mais il en sera désormais la cause principale.