Un de mes amis m’ayant fait connaître le mécontentement de certains de mes électeurs sur la teneur de mon post indiquant que le groupe CAP’EM comprenait des LR, des socialistes, des animalistes… je suis dans l’obligation de lui confirmer mon écrit. Par contre, mon article concernait uniquement la politique communale et posait la question essentielle suivante : comment une équipe multi-politique pourrait gérer une commune avec des membres partisans de doctrines totalement différentes ?
Cela sera, sans doute, le problème des Insoumis s’ils décrochent une « majorité à l’assemblée nationale ».
Pour Émerainville, Mme FAVORY s’est opposée de 2014 à 2020 à toutes les actions de la Mairie, actions approuvées et parfois même proposées par MM. QUINION, LE MEUR et Mme STOCKER.
D’autres socialistes encartés figurent dans la liste CAP’EM ? Quelles auraient été leurs positions sur de nombreux sujets dans une majorité ?
Les différences fondamentales ne se voient pas actuellement car l’opposition ne décide pas (et en plus, la nôtre ne travaille pas)… Mais une fois majoritaire que ce serait-il passé ?
Le même ami (qui ne manque pas d’humour) m’a déclaré que je ne devais pas trop me plaindre car j’étais responsable d’avoir sorti du néant politique l’homme à l’arc-en-ciel. Ce n’est pas tout à fait faux, mais à la manière dont il gère son équipe, il retournera très vite dans le néant dont il est issu.
Ps : Il est bien évident que je remercie mes électeurs LR d’Émerainville qui n’ont pas suivi les consignes de leur parti et ont préféré la gestion municipale à la politique d’un parti qui, malheureusement, est parfois géré en interne par des cadres incompétents. Le départ de nombreux membres de la direction LR le prouve abondamment, même s’ils reviennent à l’occasion des grands évènements pour des raisons électorales.
Enfin, les résultats furent catastrophiques : trois élus trahis, trois mairies perdues (Roissy-en-Brie, Croissy-Beaubourg, Émerainville) : la trahison ne pardonne jamais.