Ce mouvement d’humeur des enseignants, de leurs syndicats et de la FCPE ne va absolument rien arrangé, mais est compréhensible.
Il faut reconnaître que le mammouth se surpasse actuellement dans l’absurdité.
Qui pond tous les protocoles proposés aux enseignants, le soir pour être appliqué le lendemain matin ?
Qui peut s’imaginer qu’ils ont été écrits par des gens raisonnables validés et présentés par des ministres sortant de l’ENA et bardés de diplômes ?
Ou ils nous prennent pour des jambons ou ils pensent que leurs textes font peur au virus, (à moins qu’il ne meure de rire) ?
Nous baignons dans l’absurde.
Quelle protection supplémentaire cela apporte-t-il à nos enfants ? Pour quelle raison ces protocoles se simplifient-ils au fur et à mesure que l’épidémie s’étend ?
Seraient-ils le vecteur principal de la maladie et leur suppression sonnerait elle la fin de la pandémie ?
Où sont les masques chirurgicaux nécessaires promis moultes fois ?
À Émerainville nous avons réagi très rapidement en :
– équipant toutes les salles de nos écoles de purificateurs d’air, de détecteurs de CO2 (mesures que le gouvernement envisage et appliquera sans doute à la fin de l’épidémie) ;
– en fermant momentanément bien sûr les activités périscolaires et en déclenchant la vindicte de certains parents mécontents des conséquences sur leur vie de tous les jours. J’aimerais lire les lettres que ces parents ont adressées aux enseignants ou/et à l’inspection académique ?
Nous avons accueilli pendant cette grève les enfants et nous avons pour ce faire « réquisitionné » 8 animateurs.
Nous avons fait et nous continuerons à faire le maximum pour aider les parents à passer ce cap difficile mais en prenant le minimum de risques pour la santé des enfants de du personnel municipal.
Les cantines posent plusieurs problèmes sur le plan épidémique (nombre des surveillants non malades, santé des enfants…) mais aussi sur le plan du nombre de repas, notre restaurateur ne connaissant pas leur nombre le matin même.