La mairie met à disposition des associations de la ville, toutes ses infrastructures, mais elle est tenue de vérifier si la loi est respectée lors de leur utilisation.
Ainsi, pour le foot, elle décide de la praticabilité du terrain, et exige d’être prévenue des dates des matches, afin de préparer le terrain et son traçage.
Tel ne fut pas le cas récemment. Non seulement le service des sports ne fut pas prévenu du déroulement d’un match, mais les footballeurs décidèrent de tracer eux-mêmes le terrain et sans tenir compte de son état voulurent jouer malgré l’interdiction du gardien. La police municipale due intervenir pour faire cesser « cette prise de pouvoir. »
Il serait bon dans le futur de réorganiser totalement ce club dont le président est toujours aux abonnés absents.
Un autre problème se fit jour dans une section du MES (le badminton) dont les dirigeants refusèrent implicitement de respecter la loi et d’avoir pour la section un entraîneur (animateur) certifié. Après deux années de refus et suite à nos demandes de plus en plus pressantes, les dirigeants décidèrent avec un total mépris pour les adhérents de fermer la section du jour au lendemain. Cette attitude totalement irresponsable n’est même pas compréhensible. Elle relève d’une volonté de puissance, d’un manque de courage, d’un manque d’égard pour la ville et d’un abandon complet des adhérents.
La municipalité a réagi très rapidement et mis en place une section municipale de badminton qui sera opérationnelle avant la fin janvier.
Tout ceci permet de constater que certains dirigeants du monde associatif (peu nombreux à Émerainville et heureusement) se pensent propriétaires des structures, estiment que les subventions municipales sont un du et qu’ils peuvent faire n’importe quoi sans aucun contrôle.
Nos associations sont nombreuses et réunissent plus de 20 % de notre population.
Le monde associatif est une force pour Émerainville mais chacun doit conserver ses attributions propres et savoir rester à sa place.