Ce matin sur RMC j’ai écouté notre ministre de l’Intérieur répondre aux questions qui lui étaient posées.
J’ai appris ce que je savais déjà, que nos policiers étaient des êtres exceptionnels, merveilleux, courageux et qui mettaient leur vie en danger lors de l’accomplissement de leurs missions.
En résumé, j’ai entendu ce que chaque ministre prononce en présence des médias sur la tombe des policiers assassinés.
Je me demande cependant si les policiers saturés de compliments, ne désirent pas autre chose car j’ai cru comprendre en les côtoyant que leurs revendications principales portent d’abord sur leurs moyens en hommes, en matériels et surtout sur l’absence de réponse pénale dissuasive. Absence qui leur permet de retrouver dans les rues, les délinquants qu’ils ont arrêtés la veille.
Notre ministre a déclaré, par ailleurs, que les juges n’appliquaient pas les peines planchers prévues par la loi, ce qui mérite sans doute un complément d’information.
Je n’ai pas aimé son refus de réponse à une nouvelle protestation et mise en garde de nos militaires (d’actifs cette fois-ci) sous prétexte qu’elle n’était pas signée.
Cette seconde lettre adressée aux pouvoirs publics soulève un certain nombre de problèmes, montre la colère de nos militaires, et légale ou pas, signée ou pas, mérite mieux qu’un refus de réponse dédaigneux.
J’ai noté avec plaisir la déclaration du ministre qui ne laissera jamais tranquille les vendeurs de drogue. J’espère que cette promesse sera suivie d’effets et que le petit problème que nous rencontrons au Clos d’Émery depuis une bonne dizaine d’années sera résolu rapidement.