A la veille du second tour, il est bon pour les émerainvillois, avant de se rendre aux urnes, de mesurer les conséquences de leur vote. Globalement, les vainqueurs du scrutin prendront une mairie en état de marche, avec une situation financière saine, des structures en nombre nécessaire, un endettement des plus réduits, et des investissements importants déjà commencés avec un financement assuré.
Si l’équipe majoritaire actuelle reprend le pouvoir cette passation n’aura aucune conséquence sur la vie communale, elle pourra appliquer son programme 2020/2026 et notamment, son nouveau plan d’aide sociale qui a été mis au point récemment, compte tenu de la crise économique importante qui se profile à l’horizon.
En cas de victoire des verts, il est difficile de mesurer l’étendue des dégâts, cette liste n’ayant pas de programme et aucun de ses membres ayant une expérience quelconque de la gestion communale.
En cas de victoire de la liste LR/Socialiste et divers, le problème ne se situe pas au niveau du programme, qui n’est qu’une pâle copie de celui d’Emerainville au Cœur mais il se situe sur les qualités des premiers membres composant la liste.
Il suffit d’analyser les différents tracts et les différentes actions de CAP’EM depuis sa création pour comprendre que cette liste est composée de :
Toute cette fine équipe pensait être élue au premier tour.
En cas de victoire de CAP’EM, nous assisterons naturellement, au bout de cinq ou six mois (et d’après nos sources cela existe déjà), à une explosion de la majorité qui paralyserait totalement l’action de la municipalité comme ce fût le cas avant l’arrivée d’Alain Kelyor.
Ajoutons en plus, pour faire bonne mesure, que les deux équipes ne supportent pas le personnel municipal actuel qui est pourtant de qualité, mais qui déplaît car il a refusé de considérer les élus CAP’EM et les Vert comme des chefs de service.